par Ludwig Burger et Mara Sheahan

Le numéro un mondial du secteur prévoit un chiffre d'affaires progressant de 24% sur un an à environ 63 milliards d'euros en 2010, et un résultat d'exploitation (Ebit) de plus de huit milliards d'euros, hors exceptionnels, ce qui représente une hausse de plus de 64% par rapport à 2009.

Jusqu'ici, les analystes attendaient en moyenne un Ebit de 7,3 milliards d'euros, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le président du directoire de BASF, Jürgen Hambrecht, avait déjà déclaré à Reuters le mois dernier que les bonnes performances du groupe en juillet et en août auguraient de résultats meilleurs que prévu au troisième trimestre.

Sur les trois mois à septembre, le résultat d'exploitation du groupe, hors éléments exceptionnels, a progressé de 77% à 2,2 milliards d'euros, battant le consensus des analystes de 1,9 milliard d'euros.

"Au quatrième trimestre, l'activité devrait continuer à se développer", a commenté le groupe, précisant toutefois que les perspectives pour l'année prochaine étaient susceptibles d'être moins favorables.

En effet, la solidité de la reprise économique et son impact sur la demande de produits chimiques et plastiques demeurent incertaines.

Le groupe prévoit un contexte fragile pour le secteur en raison de la fin des plans de relance, d'un endettement élevé des Etats, ou encore des cours des matières premières et des marchés de change volatils.

Le titre gagnait 1,3% à 51,30 euros vers 11h00 GMT, surperformant l'indice de son secteur en Europe qui prenait pour sa part 0,3%.

Maria Sheahan, Catherine Monin pour le service français, édité par Dominique Rodriguez