Le géant allemand de la chimie a réalisé sur la période juillet-septembre un bénéfice avant intérêts et taxes (Ebit) de 1,1 milliard d'euros, conforme aux attentes du marché.

Son chiffre d'affaires s'est contracté de 2% à 15,2 milliards d'euros.

"Le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine pèse sur notre activité. Il y a en outre les incertitudes liées au Brexit", a dit le président du directoire, Martin Brudermüller.

"Ces événements agissent comme un frein sur l'économie", a-t-il ajouté.

Le titre était quasiment stable dans les premiers échanges en Bourse de Francfort, parmi les moins bonnes performances du Dax qui prenait 0,57% au même moment.

BASF, qui fabrique une large gamme de produits servant des secteurs allant de la pétrochimie à l'agriculture en passant par l'automobile ou encore les revêtements, a confirmé sa prévision d'une croissance de son Ebit annuel pouvant atteindre 30% par rapport à 2018.

Le groupe allemand, qui veut porter le montant annuel de ses économies à 2 milliards d'euros d'ici 2020, a précisé qu'il réduirait ses coûts d'environ 500 millions d'euros cette année.

(Ludwig Burger; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Euro / British Pound (EUR/GBP), BASF SE