PÉKIN, 17 décembre (Reuters) - Les autorités de Pékin ont ordonné samedi à près de 1.200 usines situées dans les environs de la capitale chinoise de suspendre leurs activités ou de réduire leur production après l'émission d'un avis d'alerte rouge en prévision d'un sévère pic de pollution.

La municipalité de Pékin a indiqué dans un communiqué que la raffinerie de Yanshan appartenant à Sinopec, un site sidérurgique appartenant à Shougang et une usine de fabrication de nouilles instantanées gérée par Cofco faisaient partie de la liste des 500 sociétés qui devront réduire leur production.

Sept cents autres entreprises devront quant à elles suspendre leur production.

Après des années d'industrialisation galopante parfois au mépris de tous les principes environnementaux, les autorités chinoises s'efforcent d'en atténuer les effets. Un système d'alerte à plusieurs couleurs a été mis en place à Pékin l'an dernier.

Les avis d'alerte rouge sont émis lorsque l'indice de qualité de l'air, baromètre de la pollution atmosphérique, est susceptible de demeurer au dessus de 200 plus de quatre jours consécutifs, dépasser 300 pendant plus de deux jours ou 500 au moins 24 heures.

Samedi, l'indice a été mesuré à 120 à Pékin. (Josephine Mason et Meng Meng, Nicolas Delame pour le service français)