Paris (awp/afp) - Le groupe fromager Bel a vu ses ventes reculer l'an dernier, pénalisées par des effets de change et malgré un meilleur quatrième trimestre, et s'attend toujours à une baisse de sa marge pour 2018.

Le chiffre d'affaires du fabricant des Vache qui rit, Kiri et Babybel a atteint 3,31 milliards d'euros en 2018, en repli de 1%, mais hors effet de changes et à périmètre constant, il a progressé de 1,5%, selon un communiqué.

En Europe, principal marché du groupe, "malgré les déréférencements de produits de marques phares tout au long de l'année, le chiffre d'affaires des 12 mois affiche une baisse organique modérée de 1,3%", même si l'activité Fromages s'est légèrement redressée au quatrième trimestre.

Au Moyen-Orient et grande Afrique et dans la zone Amériques, Asie-Pacifique, les ventes s'affichent en croissance (en organique), respectivement de 3,6% et 6,2%.

Avant la publication de l'ensemble de ses résultats financiers pour 2018 le 14 mars prochain, Bel, qui a annoncé en septembre dernier un plan de départs et de réduction de ses coûts, a confirmé que sa marge opérationnelle sera "en retrait par rapport à celle de 2017".

"Les alliances conclues entre les grandes enseignes de la distribution en Europe ont affecté la capacité de Bel à répercuter l'impact de la hausse des prix des matières premières dans ses prix de vente", explique le groupe.

Bel a signé un accord avec des producteurs de lait pour payer 350 euros les 1.000 litres en 2018.

A travers son plan de réduction de coûts, le groupe vise 120 millions d'euros d'économies d'ici 2020, mais prévoit d'en réinvestir 40 millions "pour soutenir l'accélération de sa croissance".

afp/rp