Paris (awp/afp) - Le groupe fromager Bel, dont les marques vont de la Vache qui rit à Babybel en passant par Boursin ou Kiri, a présenté jeudi un premier semestre solide, porté par la dynamique du début d'année ainsi que par un effet de déstockage.

Son chiffre d'affaires s'affiche en hausse de 4,8% sur le premier semestre par rapport aux six premiers mois de 2019, à 1,7 milliard d'euros. Sur le seul deuxième trimestre celui-ci est toutefois en recul de 2,3%.

Son bénéfice net sur l'ensemble du semestre est lui aussi en hausse, de 31,2%, à 105 millions d'euros.

"Après un premier trimestre en forte croissance organique de 11%, marqué par des ventes inédites dues à la crise sanitaire mondiale, les ventes du second trimestre ont été mécaniquement impactées par un fort effet de déstockage", a réagi le groupe dans un communiqué.

Le résultat opérationnel s'inscrit quant à lui en hausse de 38,6% à 175 millions d'euros.

Sur le plan international, Bel insiste sur la bonne performance de ses compotes Gogo SqueeZ aux États-Unis.

Ses marques plus installées, Vache qui rit et kiri, ont également affiché des ventes solides.

En Europe, où le chiffre d'affaires a progressé de 2,9% au premier semestre mais reculé de 3,9% au deuxième trimestre, le groupe a observé "la tendance des consommateurs à s'orienter davantage vers des produits et des enseignes qui préservent leur pouvoir d'achat", ce qui les a encouragés à se porter, notamment en France, vers la Vache qui rit.

Bel affirme par ailleurs continuer à profiter de son plan de réduction des coûts lancé en 2018, dans un contexte de relative stabilité des prix des matières premières et des devises.

Concernant ses perspectives, le groupe confie suivre attentivement les régions où le pic épidémique n'a pas encore été atteint.

Alors que de très nombreuses entreprises françaises sont lourdement affectées par la crise économique engendrée par l'épidémie, l'entreprise dit ne pas avoir lancé d'appel à l'aide aux pouvoirs publics.

"Malgré les surcoûts engendrés par cette crise, liés en particulier aux nécessaires adaptations des sites de production et des circuits logistiques, le groupe n'a pas souhaité recourir aux différentes aides mises en place par les Etats", précise Bel dans son communiqué.

afp/rp