Comme tous les acteurs du secteur des hydrocarbures, la compagnie britannique a subi les effets de la chute continue des cours du pétrole, qui se sont encore effondrés d'environ 20% sur la période.

La hausse de sa production en Australie et au Brésil, deux moteurs de croissance identifiés par Shell pour justifier son acquisition, a cependant permis à BG de dépasser son propre objectif de production annuelle, avec 704.000 barils d'équivalent pétrole par jour (bepj), conformément à ce qu'il avait laissé entendre en janvier.

Le titre BG gagne 1,14% vers 10h35 GMT en Bourse de Londres. L'action Shell prend pour sa part 1,77% alors que l'indice européen du secteur de l'énergie avance de 0,62% dans le même temps.

Le rachat de BG par Shell pour 47 milliards de livres (61 milliards d'euros) doit devenir effectif le 15 février.

BG a vu sa division de gaz naturel liquéfié (GNL) augmenter ses volumes de production de 63% en 2015 en raison essentiellement de l'entrée en service sans encombres de son site australien de Queensland Curtis.

Les volumes supplémentaires ont été en grande partie absorbés par des acheteurs en Asie.

La réussite de BG dans le gaz naturel liquéfié va permettre à Shell de devenir le premier négociant mondial de GNL, la croissance de cette activité devant être soutenue par les politiques publiques de réduction des émissions de carbone à travers le monde.

"Nous pensons que la qualité du portefeuille de BG à la fois au Brésil et dans le GNL sera positive pour l'entité fusionnée Shell-BG", jugent les analystes de Bernstein.

(Karolin Schaps; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)