Les discussions n’en seraient qu’à un stade préliminaire selon les personnes interrogées qui ont demandé à rester anonymes. Les représentants de Bilfinger et de CD&R ont refusé de commenter pour le moment.

Bilfinger, auparavant l'un des plus grands constructeurs allemands, s'est réinventé sous la direction de son P-DG, Thomas Blades, qui a pris la tête du groupe en 2016 avec une stratégie de réduction des coûts, d'augmentation des marges et de concentration sur les marchés clés.

Cependant, l'entreprise allemande continue de se battre contre une faible valorisation - son action a chuté de 45 % cette année - ce qui en fait un candidat de longue date parmi les sociétés de capital-investissement et les banquiers. 

Les obstacles à un accord sont d’abord la question du financement de l’opération ainsi que la gestion des risques commerciaux liés au ralentissement de la pandémie et à l'exposition au pétrole et au gaz. Enfin, les OPA sont aussi généralement difficiles en Allemagne en raison des lois qui protègent les investisseurs minoritaires.