bioMérieux lance son test Biofire Mycoplasma pour la détection des mycoplasmes dans les produits biopharmaceutiques (anticorps, hormones, thérapies cellulaires ou géniques…), le segment le plus dynamique de l'industrie pharmaceutique. Les mycoplasmes sont des bactéries qui peuvent être présentes lors de la fabrication de produits biopharmaceutiques. Certaines espèces sont responsables d'infections pulmonaires ou génitales et constituent un danger sanitaire.
Difficiles à détecter, elles font peser un risque important sur les productions industrielles.
Biofire Mycoplasma est un test de biologie moléculaire innovant, rapide et très facile d'utilisation car les opérations d'extraction, d'amplification et de détection de l'ADN bactérien sont complétement automatisées et peuvent être réalisées en dehors du laboratoire, par toute personne ayant reçu une formation très simple, assure le groupe français dans son communiqué.
Ce nouveau test est disponible aux États-Unis et fera l'objet d'un lancement dans certains pays d'Europe et de la région Asie-Pacifique dans les mois à venir.
bioMérieux conçoit, développe, produit et commercialise des systèmes permettant dans le domaine clinique, à partir d'un prélèvement biologique (sang, salive, urine, etc.), le diagnostic de maladies infectieuses (notamment VIH, tuberculose et infections respiratoires), de cancers et de pathologies cardio-vasculaires. Le CA par domaine d'application se répartit comme suit :
- applications cliniques (84,4%) : dans le domaine industriel, le contrôle microbiologique d'échantillons de produits finis ou en cours de fabrication ou de l'environnement, principalement dans les secteurs agroalimentaire, pharmaceutique et cosmétique ;
- applications industrielles (15,6%).
Les systèmes de diagnostic du groupe sont composés de trois éléments et de services associés : des réactifs, des instruments (ou plateformes ou automates), des logiciels et des services.
La répartition géographique du CA est la suivante : Europe-Moyen Orient-Afrique (32,4%), Amérique du Nord (44,1%), Asie-Pacifique (17,3%) et Amérique latine (6,2%).