BlackBerry Limited a annoncé qu'elle fournira une prise en charge des signatures de démarrage sécurisées résistantes aux quanta pour les processeurs de mise en réseau de véhicules S32G crypto-agiles de NXP® Semiconductors dans le cadre d'une démonstration visant à illustrer comment atténuer le risque d'attaques potentielles d'informatique quantique sur les logiciels embarqués. La nouvelle intégration permettra de signer numériquement les logiciels à l'aide du schéma de signature numérique CRYSTALS Dilithium du National Institute of Standards and Technology (NIST), récemment approuvé, qui sera résistant à l'informatique quantique, offrant ainsi une tranquillité d'esprit à ceux qui comptent sur – ; et livrent – ; des actifs à long cycle de vie tels que les systèmes d'infrastructures critiques, les contrôles industriels, l'électronique aérospatiale et militaire, les télécommunications, les infrastructures de transport et les voitures connectées. Cette collaboration vise à se prémunir contre un avenir de plus en plus risqué où les ordinateurs quantiques seront capables de briser facilement les schémas traditionnels de signature de codes.

Si l'informatique quantique promet de faire d'énormes bonds en avant en termes de puissance de traitement, elle a également le potentiel de rendre inutile la cryptographie à clé publique actuelle. Au cours des derniers mois, l'OTAN, la Maison Blanche et le NIST ont tous pris des mesures pour se préparer à un scénario "Y2Q" dans lequel les ordinateurs quantiques deviendraient des armes pour les acteurs de la menace et où de nombreuses méthodes de sécurité largement utilisées deviendraient inutiles contre les attaques de la prochaine génération. Le serveur BlackBerry® Certicom® Code Signing and Key Management Server exploite le flux de démarrage sécurisé de la puce NXP S32G pour obtenir une protection quantique rapide et agile.

L'utilisation de schémas de signature résistants aux quanta tels que Dilithium pour les micrologiciels de bas niveau des appareils, les mises à jour logicielles over-the-air et les nomenclatures logicielles (SBOM) atténue le risque d'attaques potentielles par l'informatique quantique sur les mises à jour logicielles critiques, répondant ainsi à un problème de sécurité majeur pour un certain nombre de secteurs.