Bombardier s'est lancé dans un plan de redressement de cinq ans courant jusqu'en 2020, destiné à améliorer les revenus et les marges, à la suite d'ennuis de trésorerie liés au programme CSeries qui l'ont amené au bord du dépôt de bilan en 2015.

Depuis, la société de Montréal a cédé à Airbus une participation majoritaire dans le CSeries. L'avionneur européen veut réduire les coûts et augmenter les ventes d'un appareil désormais appelé A220.

"Avec les annonces d'aujourd'hui, nous avons lancé la prochaine série d'actions nécessaires pour libérer tout le potentiel du portefeuille de Bombardier", a déclaré le directeur général, Alain Bellemare.

Le groupe a également annoncé la vente de son programme de turbopropulseur à une filiale de Longview Aviation Capital ainsi que la cession de ses activités de vol et de formation des avions d'affaires à CAE.

Bombardier a dit prévoir une hausse de 10% de son chiffre d'affaires en 2019, à 18 milliards de dollars voire plus, grâce à une reprise des livraisons de ses avions d'affaires Global 7500.

Sur le trimestre à fin septembre, le résultat d'exploitation a atteint 267 millions de dollars, contre 133 millions de dollars un an plus tôt.

Le bénéfice net s'est établi à 149 millions de dollars, contre une perte nette de 100 millions un an auparavant, due à de lourds investissements dans divers secteurs, y compris les avions.

Le bénéfice ajusté par action de quatre cents est supérieur au consensus de deux cents, selon des données de Refinitiv.

(Nivedita Bhattacharjee et Allison Lampert; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Airbus SE, Bombardier, Inc., Cae Inc