Par Sohini Podder

(Reuters) - Bumble Inc. a déclaré mercredi qu'elle s'attendait à une demande accrue de la part des personnes qui évitaient les rencontres en personne en raison de la pandémie de COVID-19, après avoir annoncé une hausse plus importante que prévu de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre.

Les applications de rencontre ont bénéficié des restrictions de distanciation sociale qui ont poussé les gens à rechercher de la compagnie alors que les réunions occasionnelles avec les amis et la famille devenaient rares.

La société a déclaré qu'elle allait développer son produit d'amitié Bumble BFF au-delà de son offre minimale viable, car elle s'attend à ce que les amitiés et les relations platoniques au sens large représentent une opportunité massive à l'avenir.

Bumble, dont le siège est au Texas, prévoit que le chiffre d'affaires du trimestre en cours se situera entre 163 et 165 millions de dollars.

Bumble s'est taillé 12,7 % du marché américain des rencontres, avec près de 5,5 millions d'utilisateurs actifs mensuels moyens et 2,2 millions de téléchargements rien qu'aux États-Unis, au cours du trimestre, selon les données de la société d'analyse Apptopia.

La société se différencie de ses concurrents, dont le plus grand est Tinder de Match Group, en demandant aux femmes de faire le premier pas. Elle dispose également de verticaux tels que Bumble BFF et Bumble Bizz, qui sont dédiés à la création d'amitiés et de connexions professionnelles.

Fondée par Whitney Wolfe Herd, cofondatrice de Tinder, Bumble a levé 2,2 milliards de dollars lors de son introduction en bourse le mois dernier, à la suite de quoi Mme Herd est devenue la plus jeune femme PDG à introduire une société en bourse.

Bumble, qui exploite deux grandes applications, Badoo et Bumble, a enregistré une hausse de 31,1 % de son chiffre d'affaires, qui a atteint 165,6 millions de dollars au quatrième trimestre, premier rapport de résultats depuis son entrée en bourse. Les analystes s'attendaient en moyenne à un revenu de 163,3 millions de dollars, selon les données IBES de Refinitiv.

La perte nette s'est élargie à 26,1 millions de dollars au cours du trimestre, soit 1 cent par action, contre une perte nette de 17,2 millions de dollars un an plus tôt.