Communiqué de presse Résultats S1 2021

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Neuilly-sur-Seine, France – 28 juillet 2021

Excellente performance opérationnelle et financière au premier semestre 2021 ;
Perspectives 2021 revues à la hausse

Chiffres clés1 du premier semestre 2021 (S1 2021)

  • Chiffre d'affaires (CA) de 2 418,4 millions d’euros au premier semestre 2021, en hausse de 14,3 % sur une base organique (dont 22,5 % au deuxième trimestre), et de 9,9 % par rapport à l’exercice précédent
  • Résultat opérationnel ajusté de 378,2 millions d’euros, avec une marge de 15,6 %, soit une augmentation de 583 points de base par rapport à l’exercice précédent, bénéficiant du levier opérationnel et de la maîtrise des coûts
  • Résultat opérationnel de 346,1 millions d’euros, par rapport aux 59,6 millions d’euros du S1 2020
  • Résultat net part du Groupe de 196,9 millions d'euros, par rapport à une perte de 34,1 millions d’euros au S1 2020
  • Résultat net ajusté de 214,7 millions d’euros, (0,48 euro par action) contre 87,4 millions d’euros (0,19 euro par action) au S1 2020
  • Flux de trésorerie disponible de 228,9 millions d’euros (9,5 % du CA du Groupe), du fait d’une politique d’investissement rigoureuse (2,2 % du CA du Groupe), malgré une augmentation du besoin en fonds de roulement (7,6 % du CA du Groupe, en hausse de 50 points de base par rapport à la même période en 2020) favorisée par une très forte croissance du chiffre d’affaires
  • Ratio dette nette ajustée / EBITDA à nouveau en repli à 1,30x au 30 juin 2021 contre 2,00x au S1 2020

Faits marquants du premier semestre 2021

  • Forte performance du portefeuille d’activités du Groupe, aidée par les bases de comparaison, avec une croissance organique sur l’ensemble des 6 divisions. Chiffre d’affaires en hausse de 4,1 % sur une base organique par rapport à 2019
  • Accélération de la dynamique des solutions de développement durable et ESG sur l’ensemble du portefeuille
  • Acquisitions de sociétés bolt-on dans des domaines stratégiques (énergies renouvelables, certification liée au développement durable, cybersécurité et Biens de consommation en Chine) pour un chiffre d’affaires total d’environ 25,0 millions d’euros
  • Situation financière solide avec une position de trésorerie et équivalents de trésorerie à hauteur de 1,27 milliard d'euros à fin juin

Perspectives 2021 revues à la hausse

Sur la base de l’excellente performance enregistrée au premier semestre, en considérant des bases de comparaison élevées au second semestre, et en présumant l'absence de confinement strict dans ses principaux pays d'activités en raison de la pandémie de Covid-19, Bureau Veritas prévoit désormais pour l'année 2021 :

  • d’atteindre une forte croissance organique de son chiffre d’affaires ;
  • d’améliorer sa marge opérationnelle ajustée ;
  • de générer des flux de trésorerie maintenus à un niveau élevé.

Didier Michaud-Daniel, Directeur général, commente :

« La forte croissance des marges et de la trésorerie au premier semestre témoigne de l’excellente performance opérationnelle et financière de l’ensemble du portefeuille du Groupe. Cette performance reflète l’impact de la transformation majeure engagée depuis 2015, qui a permis à Bureau Veritas de devenir une entreprise plus diversifiée, résiliente, agile et tournée vers ses clients. Notre croissance organique de 14,3 % a été favorisée par l’amélioration de la situation sur les marchés finaux, l’accélération de la dynamique autour des services liés au développement durable et l’accent mis sur la performance commerciale à travers toute l’organisation.

Au premier semestre, nous avons continué à observer une demande croissante en matière de qualité, de sécurité, de traçabilité et de protection de l’environnement, ce qui constitue une situation idéale pour franchir une nouvelle étape dans notre développement. Grâce à notre Ligne Verte BV de services et de solutions dédiés au développement durable, nous sommes parfaitement placés pour aider nos clients de multiples secteurs à mettre en œuvre, mesurer et contrôler leurs engagements ESG d'une manière plus crédible, transparente et documentée que dans le cadre d’une auto-déclaration. Nous disposons également de l'expertise pour les accompagner dans leur transition énergétique, encouragée notamment par les programmes d'investissements gouvernementaux de grande ampleur dans le monde entier.

Nous prévoyons désormais une forte croissance pour 2021 et revoyons, en conséquence, nos perspectives à la hausse. »

  • PRINCIPAUX ÉLÉMENTS FINANCIERS DU PREMIER SEMESTRE 2021 (S1 2021)

Le Conseil d’administration de Bureau Veritas, réuni le 27 juillet 2021, a arrêté les comptes pour le premier semestre 2021 (S1 2021). Les principaux éléments financiers consolidés sont présentés ci-dessous :

EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020 VARIATION À TAUX CONSTANT
Chiffre d’affaires 2 418,4 2 200,5 + 9,9 % + 14,2 %
Résultat opérationnel ajusté(a) 378,2 215,8 + 75,3 % + 84,6 %
Marge opérationnelle ajustée(a) 15,6 % 9,8 % + 583 pb + 606 pb
Résultat opérationnel 346,1 59,6 + 480,7 % + 514,3 %
Résultat net ajusté(a) 214,7 87,4 + 145,7 % + 160,4 %
Résultat net part du Groupe 196,9 (34,1) n.r. n.r.
Bénéfice net ajusté par action(a) 0,48 0,19 + 152,6 % + 166,3 %
Bénéfice par action 0,44 (0,08) n.r. n.r.
Flux net de trésorerie généré par l'activité 328,9 364,3 (9,7) % (7,2) %
Flux de trésorerie disponible(a) 228,9 269,6 (15,1) % (12,3) %
Dette financière nette ajustée(a) 1 165,4 1 616,9 (27,9) %  
(a) Indicateurs alternatifs de performance présentés, définis et réconciliés avec les indicateurs IFRS en Annexes 6 et 8 du présent communiqué de presse
  • FAITS MARQUANTS DU PREMIER SEMESTRE 2021

Forte croissance organique du chiffre d'affaires au premier semestre, tirée par le rebond enregistré au deuxième trimestre

Sur une base organique, le chiffre d’affaires du premier semestre a augmenté de 14,3 %, dont une croissance de 22,5 % au deuxième trimestre (T2), bénéficiant d'une amélioration des marchés finaux dans la plupart des activités et du retour à un environnement opérationnel plus normal par rapport au premier semestre 2020.

Cela reflète les situations suivantes par activité :

  • plus de la moitié du portefeuille (comprenant la Certification, les Biens de consommation et le Bâtiment & Infrastructures) s'est fortement redressée, en hausse organique moyenne de 23,2 %. La Certification a été l'activité la plus performante, en hausse de 38,6 % au premier semestre (dont une croissance de 58,5 % au deuxième trimestre), bénéficiant à la fois du rattrapage des audits et d’une forte dynamique des services liés à la RSE. L’activité Biens de consommation a fortement renoué avec la croissance (+ 23,4 % au premier semestre avec une croissance de 27,3 % au deuxième trimestre) grâce à l'Asie, à la reprise des lancements de nouveaux produits et à une base de comparaison favorable. L’activité Bâtiment & Infrastructures a enregistré une performance supérieure à la moyenne du Groupe avec une augmentation de 19,5 % au premier semestre, bénéficiant d'une forte dynamique sur ses trois plateformes (Amériques, Asie et Europe) ;
  • un cinquième du portefeuille (Industrie) a enregistré une croissance organique de son chiffre d'affaires de 9,5 % au premier semestre (comprenant un rebond de 20,8 % au deuxième trimestre). Cette performance s’explique d’une part par la forte activité commerciale, du segment Power & Utilities en particulier, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, et d’autre part du fait de la stabilisation des tendances sur les marchés Pétrole & Gaz ;
  • moins d’un tiers du portefeuille (Agroalimentaire & Matières Premières et Marine & Offshore) a enregistré une croissance organique moyenne de 4,4 %. L'activité Marine & Offshore a été principalement alimentée par de forts niveaux d'activité dans le sous-segment Navires en service qui a bénéficié d'un calendrier favorable d'inspections. Dans l'activité Agroalimentaire & Matières Premières, la croissance a été soutenue par des conditions de marché très favorables dans le segment Métaux & Minéraux (en hausse de 15,5 % sur une base organique). Cette dynamique a été soutenue par les segments Services aux gouvernements et Agroalimentaire, tous deux en croissance organique élevée à un chiffre. Cependant, le segment Produits Pétroliers et Pétrochimiques (O&P) a continué à souffrir de la baisse de la demande de lubrifiants et de produits pétroliers.

Reprise des opérations de fusions-acquisitions (M&A) de façon disciplinée en 2021

Au cours du premier semestre 2021, Bureau Veritas a repris ses activités de fusions-acquisitions (M&A), réalisant quatre transactions sur des axes prioritaires de sa stratégie. Celles-ci représentent environ 25,0 millions d’euros de chiffre d'affaires annualisé (soit 0,5 % du chiffre d'affaires du 2020 du Groupe) :

  CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUALISÉ PAYS DATE DOMAINE D’EXPERTISE
Cybersécurité        
Secura B.V. env. 10 m€ Pays-Bas Jan. 2021 Services de test, d’audit, de formation et de certification de sécurité couvrant les personnes, l’organisation et la technologie (réseaux, systèmes, applications et données)
Biens de consommation        
Zhejiang Jianchuang Testing Technology Services Company Limited env. 1,5 m€ Chine Fév. 2021 Tests de produits textiles qui se concentrent sur les marques nationales et les e-shops en Chine
Énergiesrenouvelables        
Bradley Construction Management 11 m€ États-Unis Mar.
2021
Services de gestion de la construction pour le secteur des énergies renouvelables
Certification liée au développement durable      
HDAA Australia env.
3 m€
Australie Avr.
2021
Agence d'audit et d'évaluation axée sur le secteur de la santé et des services à la personne

Le pipeline d’opportunités est fourni et le Groupe continuera à déployer une stratégie d’acquisitions bolt-on sélective, dans des domaines d’activité précis (notamment dans l’Agroalimentaire, le Bâtiment & Infrastructures, les domaines de la cybersécurité et des énergies renouvelables) et des zones géographiques ciblées (Amérique du Nord et Asie, en particulier en Chine).

Cybersécurité

L’acquisition de Secura B.V. (à commencer par une prise de participation majoritaire), une société de services indépendante spécialisée dans les services de cybersécurité, sera une pierre angulaire de la stratégie de Bureau Veritas en matière de cybersécurité. Avec une expertise et des capacités solides, Secura propose une approche holistique de la sécurité en identifiant et en évaluant les risques de cybersécurité selon les normes, cadres et programmes de certification en vigueur. La société est active dans tous les secteurs, en particulier sur les marchés de la technologie, de l’énergie, de l’industrie, de l’automobile, de la finance, du secteur public et de la santé. En outre, elle détient une vaste gamme d’accréditations et de licences de premier ordre pour offrir des services de test et de certification relatifs à la sécurité selon un certain nombre de normes.

Énergies renouvelables

Bradley Construction Management a été acquis aux États-Unis, où il est un acteur de premier plan dans le secteur des énergies renouvelables. L'acquisition de Bradley Construction Management contribue à la fois à la diversification et à la croissance de Bureau Veritas dans le secteur.

Certification liée au développement durable

Bureau Veritas a acquis HDAA Australia Pty Ltd, l’agence leader en matière d'audit des services à la personne en Australie. HDAA est une agence d'audit et d'évaluation accréditée qui s'engage à fournir l'excellence dans la prestation de services pour le secteur de la santé et des services à la personne sur un large éventail de normes fédérales et étatiques. Grâce à cette acquisition, Bureau Veritas renforce son offre liée au développement durable avec une expertise de premier plan dans les services d'audit et d'évaluation des services sociaux, de la santé et du handicap.

Marché intérieur chinois et marques en ligne

Le Groupe accélère sa stratégie de diversification de la division Biens de consommation vers le marché intérieur chinois et les marques en ligne grâce à l’acquisition de Zhejiang Jianchuang Testing Technology Services Company Limited2.

Indexation des conditions financières du crédit syndiqué sur des indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)

Le 25 février 2021, Bureau Veritas a annoncé la signature d’un avenant de son crédit syndiqué d’un montant de 600 millions d’euros signé en 2018, afin d’y intégrer des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance. La performance sociale et environnementale de Bureau Veritas sera désormais prise en compte dans le calcul du coût de financement de son crédit syndiqué. Celle-ci sera mesurée à la lumière des objectifs ESG quantitatifs que le Groupe s’est fixés à horizon 2025.

Les trois critères extra-financiers sélectionnés pour être intégrés au calcul du coût du financement du crédit syndiqué sont les suivants :

  • le taux total d’accidents (TAR) : Bureau Veritas vise la réduction du taux total d’accidents3 à un niveau de 0,26 à horizon 2025 (contre 0,38 en 2019, soit une baisse de 32 %) ;
  • le taux de féminisation à des postes de direction : Bureau Veritas ambitionne de compter 35 % de femmes à des postes de direction4 en 2025 (contre 19,5 % en 2019, soit une augmentation de 80 % du nombre de postes occupés par des femmes) ;
  • les émissions de CO2 par employé (en tonnes par an) : Bureau Veritas projette de réduire ses émissions5 à 2,0 tonnes par an et par employé en 2025 (contre 2,85 tonnes en 2019, soit une baisse de 30 %).

Une situation financière solide

Au 30 juin 2021, la dette financière nette ajustée du Groupe a baissé par rapport au niveau du 31 décembre 2020. Le Groupe bénéficie d'une structure financière solide ne présentant aucune échéance à refinancer avant 2023.

À la fin du premier semestre 2021, Bureau Veritas disposait d’une trésorerie et d'équivalents de trésorerie disponibles de 1,27 milliards d'euros et d’une ligne de crédit confirmée non tirée de 600 millions d'euros.

Compte tenu de sa solidité financière, Bureau Veritas n’a pas tiré la ligne de crédit additionnelle de 500 millions d'euros mise en place en avril 2020, durant la pandémie, et expirant en avril 2021.

Au 30 juin 2021, le ratio dette financière nette ajustée / EBITDA a diminué pour s’établir à 1,30x (à comparer à 2,00x au 30 juin 2020) et le ratio EBITDA / charges financières nettes consolidées était de 13,13x. En guise de précaution contre une aggravation de la pandémie, Bureau Veritas avait obtenu une dérogation de ses banques et des détenteurs de placements privés aux États-Unis (US Private Placement) pour assouplir ces ratios bancaires aux 30 juin 2020, 31 décembre 2020 et 30 juin 2021. En mai 2021, Bureau Veritas est sorti par anticipation de l’amendement négocié avec les détenteurs US Private Placement, permettant de revenir aux ratios bancaires initiaux. En conséquence, au 30 juin 2021, le ratio dette financière nette ajustée / EBITDA doit être inférieur à 3,5x et, uniquement pour les US Private Placement, le ratio EBITDA / charges financières nettes consolidées doit être supérieur à 5,5x.

La maturité moyenne de la dette financière du Groupe était à 4,8 ans alors que le coût moyen de la dette au cours du premier semestre 2021 était de 2,4 % hors impact IFRS 16 (contre 3,0 % au cours du premier semestre 2020 hors impact IFRS 16).

Les actionnaires de Bureau Veritas approuvent la distribution de dividende au titre de l’exercice 2020

Les actionnaires, à l’occasion de l’Assemblée générale mixte de Bureau Veritas, ont approuvé la distribution d’un dividende de 0,36 euro par action au titre de l’exercice 2020 (résolution n°3, approuvée à 99,20 %) avec une mise en paiement, en numéraire, le 7 juillet 2021. Cela marque ainsi le retour du versement d’un dividende après l’annulation exceptionnelle enregistrée au cours de l’exercice précédent en raison du contexte de crise sanitaire.

  • ANALYSE DES RÉSULTATS ET DE LA SITUATION FINANCIÈRE DU GROUPE

Un chiffre d’affaires en hausse de 9,9 % par rapport à l’exercice précédent (en hausse de 14,3 % sur une base organique)

Le chiffre d’affaires a atteint 2 418,4 millions d’euros au premier semestre 2021, soit une hausse de 9,9 % par rapport au S1 2020. La croissance organique a été de 14,3 %, avec un rebond de 22,5 % au T2 sur une base organique, bénéficiant d'une amélioration des marchés finaux dans la plupart des activités et du retour à un environnement opérationnel plus normal par rapport au premier semestre 2020.

Trois activités ont enregistré une très forte croissance organique, Certification + 38,6 %, Biens de consommation + 23,4 %, et Bâtiment & Infrastructures (B&I) + 19,5 %. Le reste du portefeuille a progressé à un rythme plus modeste, avec l'Industrie en hausse de 9,5 % sur une base organique (soutenue par une reprise de 20,8 % au T2), Marine & Offshore, en hausse de 5,3 %, et Agroalimentaire & Matières Premières, en hausse de 4,1 %.

Par zone géographique, les activités en Asie-Pacifique ont surpassé le reste du Groupe (31 % du chiffre d'affaires ; en hausse de 16,7 % sur une base organique), grâce à une croissance de 22,7 % en Chine (dans la plupart des activités) et, dans une moindre mesure, en Australie (en hausse de 9,9 % sur une base organique), grâce aux marchés de l'agroalimentaire et des matières premières. L'Europe (37 % du chiffre d'affaires ; en hausse de 12,5 % sur une base organique) a été principalement portée par des niveaux d'activité robustes en Europe du Sud ainsi qu'en France. L'activité en Amérique (23 % du chiffre d'affaires, en hausse de 14,6 % sur une base organique), a bénéficié d'une forte croissance en Amérique latine (tirée par le Brésil) ainsi que d'une croissance robuste en Amérique du Nord menée par l’activité Bâtiment & Infrastructures. Enfin, en Afrique et au Moyen-Orient (9 % du chiffre d'affaires), l'activité a enregistré une croissance de 12,8 % sur une base organique.

L’effet périmètre ressort légèrement négatif à - 0,1 %, reflétant l'impact des cessions de l’année précédente et compensé par les quatre acquisitions réalisées au cours du premier semestre 2021.

Les variations des taux de change ont eu un impact négatif de 4,3 % (dont - 3,6 % au T2), principalement du fait de la dépréciation de certaines devises de pays émergents, ainsi que du dollar américain et des devises corrélées face à l’euro.

Un résultat opérationnel ajusté de 378,2 millions d'euros, en hausse de 75,3 %

Le résultat opérationnel ajusté du Groupe a augmenté de 75,3 %, atteignant 378,2 millions d’euros. La marge opérationnelle ajustée au premier semestre 2021 s’élève à 15,6 %, en hausse de 583 points de base, comprenant un effet de change négatif de 23 points de base et un effet périmètre positif de 5 points de base. Sur une base organique, la marge opérationnelle ajustée a augmenté de 601 points de base pour s’établir à 15,8 %.

ÉVOLUTION DE LA MARGE OPÉRATIONNELLE AJUSTÉE  
EN POURCENTAGE ET POINTS DE BASE  
Marge opérationnelle ajustée au 30 juin 2020 9,8 %
Variation organique + 601 pb
Marge opérationnelle ajustée organique 15,8 %
Effet périmètre + 5 pb
Marge opérationnelle ajustée à taux de change constant 15,9 %
Effet de change (23) pb
Marge opérationnelle ajustée au 30 juin 2021 15,6 %

Toutes les activités ont connu des marges organiques supérieures grâce à l'effet de levier opérationnel dans un contexte de reprise du chiffre d’affaires. Ces performances ont été soutenues par d’importantes mesures de maîtrise des coûts prises au cours de l’exercice précédent et par un mix d'activités favorable.

Les activités enregistrant la meilleure amélioration de marge sont : Biens de consommation, Certification et Bâtiment & Infrastructures. Ce sont les activités qui ont le plus rebondi après les mesures de confinement prises l’an dernier. Ensemble, elles représentent la majeure partie de l’amélioration organique de la marge du Groupe au cours du premier semestre 2021.

Les éléments d’ajustement au cours du premier semestre 2021 s’élèvent à 32,1 millions d’euros, à comparer à 156,2 millions d’euros au S1 2020, et se décomposent de la façon suivante :

  • 28,9 millions d’euros d’amortissement des actifs incorporels issus des acquisitions (104,4 millions d’euros au S1 2020) ;
  • 2,9 millions d’euros de dépréciation et de mise au rebut d’actifs immobilisés correspondant à la consolidation de laboratoires, et à la réduction des activités pour les Biens de consommation (en Chine et en Europe) ;
  • 4,4 millions d’euros de charges de restructurations, principalement pour les Biens de consommation et les activités liées aux matières premières (21,7 millions d’euros au S1 2020) ;
  • 4,1 millions d’euros de produits liés aux cessions et acquisitions (à comparer à une charge de 8,1 million d’euros au S1 2020).

Le résultat opérationnel s’élève à 346,1 millions d’euros, à comparer à 59,6 millions d’euros au S1 2020, soit une hausse de 480,7 %.

Un bénéfice net ajusté par action de 0,48 euro, en hausse de 152,6 % par rapport à l’exercice précédent

Les charges financières nettes ont atteint au total 36,9 millions d’euros au premier semestre 2021 contre 66,1 millions d’euros au premier semestre 2020. Cela reflète un coût financier nettement plus faible et des effets de change positifs de l’ordre de 2,4 millions d’euros, imputables à l’appréciation du dollar américain et de l’euro par rapport aux devises de la plupart des pays émergents, à comparer aux effets de change négatifs de 3,2 millions d’euros enregistrés au premier semestre 2020.

Le coût financier net a diminué pour atteindre 37,6 millions d’euros (contre 60,3 millions d’euros au premier semestre 2020), avec une diminution de la dette moyenne et une diminution des coûts du fait, plus particulièrement, du remboursement des placements privés aux États-Unis, des prêts Schuldschein et de l’émission obligataire début 2021.

Les autres éléments (dont le coût des régimes de retraite et les autres charges financières) représentent 1,7 millions d’euros, en légère baisse par rapport aux 2,6 millions d’euros du premier semestre 2020.

La charge d’impôt s’élève à 97,1 millions d’euros au S1 2021, contre 24,3 millions d’euros au S1 2020.

Ceci représente un Taux Effectif d’Impôt (TEI) de 31,4 % pour la période, par rapport à - 373,8 % au S1 2020.

Le Taux Effectif d’Impôt (TEI) ajusté est en baisse de 570 points de base à 32,2 % pour la période, par rapport à 37,9 % au S1 2020. La baisse observée résulte principalement de l’effet mécanique de la hausse du résultat avant impôt sur l’impact des coûts fiscaux non directement basés sur le résultat taxable, notamment retenues à la sources et contributions sur la valeur ajoutée (France et Italie), mais aussi de la baisse du taux d’impôt et de la contribution sur la valeur ajoutée en France.

Le résultat net part du Groupe sur la période constitue un profit de 196,9 millions d’euros, contre une perte de 34,1 millions d’euros au S1 2020.

Le Bénéfice Par Action (BPA) est de 0,44 euro, par rapport à un BPA négatif de 0,08 euro au S1 2020.

Le résultat net ajusté part du Groupe s’élève au total à 214,7 millions d’euros, en hausse de 145,7 % par rapport aux 87,4 millions d’euros du S1 2020.

Le BPA ajusté est de 0,48 euro, soit une hausse de 152,6 % par rapport au S1 2020 (0,19 euro par action).

Un fort flux de trésorerie disponible de 228,9 millions d’euros

Pour le premier semestre 2021, le flux de trésorerie généré par l’activité affiche une baisse de 9,7 % en s’établissant à 328,9 millions d’euros, contre 364,3 millions d’euros au premier semestre 2020 (en baisse de 8,2 % sur une base organique). L'augmentation du résultat avant impôts a été largement compensée par une forte variation du besoin en fonds de roulement (BFR) qui est négative à hauteur de 68,5 millions d'euros, à comparer à une variation positive de 113,7 millions d'euros l'année précédente. Cette évolution s'explique par la très forte croissance enregistrée au deuxième trimestre (+ 22,5 % sur une base organique), et ce, malgré la poursuite des initiatives prises à travers toute l'organisation pour améliorer le fonds de roulement lié à l’activité de manière structurelle.

Le besoin en fonds de roulement (BFR) s’élève à 367,2 millions d’euros au 30 juin 2021, contre 320,1 millions d’euros au 30 juin 2020. Exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires, le BFR a légèrement augmenté de 50 points de base pour arriver à 7,6 %, contre 7,1 % au premier semestre 2020. Dans un contexte de forte croissance du chiffre d'affaires qui consomme du fonds de roulement, la forte mobilisation de l’ensemble de l’organisation autour des indicateurs de trésorerie, ainsi que les initiatives du programme Move For Cash qui ont continué à être déployées au premier semestre (optimisation du processus invoice to cash - de la facturation au règlement -, accélération de la facturation et de l’encaissement dans tout le Groupe, renforcés au niveau central par un groupe de travail, ainsi que par le suivi quotidien du niveau d’encaissement), ont permis de contenir la hausse du BFR.

Le montant total des acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles, net des cessions (capex nets), est de 52,6 millions d’euros au premier semestre 2021, soit une augmentation par rapport aux
41,0 millions d’euros du premier semestre 2020. Ainsi, le montant net des investissements du Groupe exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires est maîtrisé à 2,2 % (se concentrant essentiellement sur la maintenance), en légère hausse, comme prévu, par rapport au niveau enregistré au premier semestre 2020 (1,9 %).

Le flux de trésorerie disponible (flux net de trésorerie généré par l’activité après impôts, intérêts financiers et acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles) s’élève à 228,9 millions d’euros, contre 269,6 millions d’euros au premier semestre 2020, soit une baisse de 15,1 % par rapport à l’exercice précédent. Sur une base organique, le flux de trésorerie disponible a baissé de 13,6 % par rapport à l’exercice précédent, pour atteindre 233,0 millions d’euros.

ÉVOLUTION DU FLUX DE TRÉSORERIE DISPONIBLE  
EN MILLIONS D'EUROS  
Flux de trésorerie disponible au 30 juin 2020 269,6
Variation organique (36,6)
Flux de trésorerie disponible organique 233,0
Effet périmètre + 3,5
Flux de trésorerie disponible à taux de change constant 236,5
Effet de change (7,6)
Flux de trésorerie disponible au 30 juin 2021 228,9

Au 30 juin 2021, la dette financière nette ajustée s’élève à 1 165,4 millions d’euros, soit 1,30 fois l’EBITDA des douze derniers mois, tel que défini pour le calcul des ratios bancaires, contre 1,80 fois au 31 décembre 2020. La diminution de la dette financière nette ajustée de 163,7 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2020 (1 329,1 millions d’euros) résulte :

  • du flux de trésorerie disponible de 228,9 millions d’euros ;
  • du paiement de dividendes à hauteur de 8,4 millions d’euros correspondant essentiellement à des dividendes versés aux minoritaires et des retenues à la source sur les dividendes intra-groupe ;
  • des acquisitions (nettes) et du remboursement de sommes dues aux actionnaires, représentant 35,3 millions d’euros ;
  • du remboursement des dettes de location (liées à l’application d’IFRS 16), représentant 55,3 millions d’euros ;
  • d’autres éléments venant diminuer l’endettement du Groupe de 33,8 millions d’euros.

  • PERSPECTIVES 2021 REVUES À LA HAUSSE

Sur la base de l’excellente performance enregistrée au premier semestre, en considérant des bases de comparaison élevées au second semestre, et en présumant l'absence de confinement strict dans ses principaux pays d'activités en raison de la pandémie de Covid-19, Bureau Veritas prévoit désormais pour l'année 2021 :

  • d’atteindre une forte croissance organique de son chiffre d’affaires ;
  • d’améliorer sa marge opérationnelle ajustée ;
  • de générer des flux de trésorerie maintenus à un niveau élevé.

  • REVUE DES ACTIVITÉS DU PREMIER SEMESTRE 2021

MARINE & OFFSHORE

EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020 VAR. ORGANIQUE PÉRIMÈTRE CHANGE
Chiffre d'affaires 189,2 185,0 + 2,3 % + 5,3 % - (3,0) %
Résultat opérationnel ajusté 44,4 42,7 + 4,0 %      
Marge opérationnelle ajustée 23,5 % 23,1 % + 36 pb + 115 pb - (79) pb

L’activité Marine & Offshore affiche une croissance organique solide de 5,3 % au premier semestre 2021. Au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires organique était en hausse de 7,3 %. La performance organique du semestre s’explique principalement par :

  • une performance stable dans l’activité Nouvelles constructions (40 % du chiffre d’affaires de la division), reflétant le ralentissement des prises de nouvelles commandes au cours de l’exercice précédent (notamment en Asie, compte tenu des délais d’exécution) et par rapport à une base de comparaison plus difficile ;
  • une croissance à deux chiffres dans le sous-segment Navires en service (Core, 45 % du chiffre d’affaires de la division), qui a bénéficié d'un calendrier d'inspection très favorable avec i) un rattrapage des études reportées en 2020 ; ii) l’anticipation, par des propriétaires de navires au premier semestre 2021, de certaines inspections normalement prévues au second semestre 2021 ; accompagnée par la croissance modérée de la flotte et la diminution des navires immobilisés. La flotte classée par Bureau Veritas a continué à augmenter pendant le premier semestre (en hausse de 1,2 % par rapport à l’exercice précédent), et ce dans tous les secteurs, confirmant l’excellence opérationnelle du Groupe. Fin juin, la flotte était composée de 11 530 navires, représentant 136,4 millions de tonneaux bruts (GRT) ;
  • une faible baisse à un chiffre dans le sous-segment Services (15 % du chiffre d’affaires de la division, Offshore inclus) car l’activité Offshore a continué à pâtir de l’absence de commandes sur le marché Pétrole & Gaz, même si le rebond des prix du pétrole a entrainé une reprise de l’activité pour les services d’évaluation des risques. Le premier semestre 2021 a également été marqué par une augmentation significative des projets dans le secteur de l’énergie éolienne, à la fois sur terre et en mer.

Au premier semestre 2021, le marché du shipping a connu un très net rebond, avec des nouvelles commandes mondiales multipliées par trois (en termes de GRT) par rapport au premier semestre 2020, sous l’impulsion des porte-conteneurs et du marché de l’énergie. Les nouvelles commandes de Bureau Veritas ont atteint 4,8 millions de tonneaux bruts en juin 2021, soit une hausse de 50,0 % par rapport aux 3,2 millions de tonneaux bruts à la même période de l’exercice précédent. Par conséquent, le carnet de commandes atteint 15,3 millions de tonneaux bruts à la fin du semestre, soit une hausse de 1,7 % par rapport à l’exercice précédent, et à comparer à 14,1 millions de tonneaux bruts en décembre 2020. Il reste bien diversifié, composé de navires utilisant le GNL (gaz naturel liquéfié) comme carburant, de navires porte-conteneurs et de navires spécialisés.

L’activité Marine & Offshore a continué à se concentrer sur des leviers d’efficacité à travers la digitalisation et des services à haute valeur ajoutée. Parmi ceux-ci figurent de nouvelles solutions de plateformes collaboratives (3D Class, expertises à distance et augmentées) et de navires intelligents. Au deuxième trimestre, le Groupe a lancé une plateforme en ligne, VeriSTAR Green, pour permettre à tous les propriétaires de navires d’évaluer leur conformité par rapport aux nouvelles réglementations de l’OMI, relatives à l’intensité carbone, avant la date butoir de 2023.

La marge opérationnelle ajustée au premier semestre a connu une amélioration de 36 points de base pour atteindre 23,5 % à données publiées par rapport au premier semestre 2020, impactée par des effets de change négatifs (79 points de base). Sur une base organique, elle a augmenté de 115 points de base, bénéficiant du levier opérationnel, d'un effet de mix positif et de l’excellence opérationnelle.

Réalisations en matière de développement durable

Le Groupe a continué de relever les défis du développement durable et de la transition énergétique en définissant des règlements liés à la sécurité, aux risques et aux exigences de performance en vue d’innover dans les carburants et systèmes de propulsion futurs. Au cours du deuxième trimestre 2021, le Groupe a défini une marque de classification relative à l’ammoniac et a publié un règlement concernant son utilisation en tant que carburant pour aider les armateurs, les bureaux d’études, les chantiers navals et les affréteurs à progresser dans leur parcours vers l’utilisation de l’ammoniac et un futur « zéro carbone ».

Le Groupe a également signé un accord commercial avec le courtier maritime Barry Rogliano Salles (BRS) et avec la société d’ingénieurs et de concepteurs de navires Deltamarin afin d’offrir aux propriétaires de navires du monde entier des solutions efficaces pour la performance des navires et la transition énergétique (à la fois pour les exigences spécifiques de conformité en termes d’efficacité énergétique, d’objectifs financiers ainsi qu’environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) plus vastes).

AGROALIMENTAIRE & MATIÈRES PREMIÈRES

EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020 VAR. ORGANIQUE PÉRIMÈTRE CHANGE
Chiffre d'affaires 518,0 517,1 + 0,2 % + 4,1 % (0,0) % (3,9) %
Résultat opérationnel ajusté 66,1 60,9 + 8,5 %      
Marge opérationnelle ajustée 12,8 % 11,8 % + 97 pb + 108 pb + 4 pb (15) pb

L’activité Agroalimentaire & Matières Premières a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 4,1 % sur une base organique au premier semestre 2021, avec une croissance forte pour l’Agroalimentaire, les Métaux & Minéraux et les Services aux gouvernements, en partie compensée par la baisse du segment Produits Pétroliers et Pétrochimiques. Au deuxième trimestre, le Groupe a enregistré une progression de 12,6 % par rapport à une base de comparaison favorable.

Le segment Produits Pétroliers et Pétrochimiques (O&P, 31 % du chiffre d’affaires de la division) a enregistré une baisse organique à deux chiffres (avec une certaine amélioration au deuxième trimestre). Les activités liées aux échanges O&P (Trade) ont encore pâti d'une réduction des volumes de tests en raison d’une baisse de la consommation de carburant (notamment pour le kérosène utilisé dans l’aviation / l’essence), combinée à une forte pression sur les prix. Toutes les régions, hormis la région Moyen-Orient et Afrique, ont été impactées. L’activité aux États-Unis a été plus particulièrement affectée par la fermeture de certains sites peu rentables ainsi que par des conditions météorologiques défavorables (gel au Texas au premier trimestre). Tout au long du premier semestre, Bureau Veritas a poursuivi sa diversification vers les activités non liées aux échanges (amonts ou Upstream) et les segments à valeur ajoutée, qui pourraient lui offrir des opportunités de croissance supérieures. Ceux-ci incluent les biocarburants, le gaz naturel liquéfié, l’analyse des huiles lubrifiantes, ainsi que la gestion de laboratoires externalisés par les clients. Plusieurs initiatives liées au développement durable sont en cours, telles que la traçabilité Carbone 14.

Le segment Métaux & Minéraux (M&M, 31 % du chiffre d’affaires de la division) a enregistré au global une croissance organique à deux chiffres, sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Les activités amonts (Upstream, qui représentent près des deux-tiers du segment M&M) ont encore enregistré une forte croissance (en hausse de 17,7 % en organique), principalement grâce aux régions Amérique (Canada, États-Unis, Chili et Pérou) et Asie-Pacifique. Elles ont bénéficié d'un marché de l’exploration solide sur l’ensemble des principales matières premières (avec l’or, le cuivre et le minerai de fer en tête) ainsi que du succès constant de la stratégie du Groupe en matière d’externalisation de laboratoires miniers sur site (avec des contrats importants incluant une mine de potasse en Australie, des laboratoires d’or et de métaux de base en Afrique, en Amérique latine, etc.). Les activités liées aux échanges (Trade) ont connu une croissance organique à deux chiffres en partie grâce à un net rebond au deuxième trimestre par rapport à une base de comparaison faible en 2020. Il a été favorisé par les principaux métaux, avec des volumes d’échanges importants pour le cuivre et le minerai de fer dans toutes les régions géographiques. La demande de cuivre est restée forte notamment grâce aux tendances d’électrification dans plusieurs pays.

Le segment Agroalimentaire (24 % du chiffre d’affaires de la division) a réalisé une performance organique élevée à un chiffre au cours du premier semestre (dont une croissance à deux chiffres au deuxième trimestre), portée à la fois par les produits agricoles et alimentaires. L’Agro-industrie (amont) a enregistré une forte croissance, bénéficiant de volumes plus élevés concernant la surveillance des champs et des récoltes au Brésil, avec des exportations qui atteignent un niveau record pour le soja, le blé et le sucre. À l’inverse, les activités d'inspection agricole ont été impactées par une baisse des volumes de commerce à la fois en Europe (notamment en Ukraine) et en Asie, et par un environnement plus concurrentiel. L’activité Alimentaire affiche une forte croissance organique de 11,4 %, principalement grâce à ses plateformes en Amérique du Nord et en Amérique latine. La demande croissante pour plus de traçabilité et de développement durable dans toute la chaîne d’approvisionnement alimentaire reste l’un des principaux moteurs de croissance de l’activité.

Le segment Services aux gouvernements (14 % du chiffre d’affaires de la division) a enregistré une croissance organique élevée à un chiffre au cours du premier semestre (dont une croissance à deux chiffres au deuxième trimestre) grâce à toutes les régions hormis le Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Irak). Une forte croissance a été enregistrée dans les pays africains grâce à la montée en puissance des contrats de VOC (Vérification de conformité) au Maroc, au Kenya, en Tanzanie, et au Zimbabwé, ainsi que des contrats de guichet unique (Togo). Dans le contexte de la pandémie, un nombre croissant d'inspections a été réalisé à distance au cours du premier semestre, avec, plus particulièrement, un pourcentage significatif pour les contrats de VOC en Afrique.

La marge opérationnelle ajustée pour la division Agroalimentaire & Matières Premières est montée à 12,8 %, soit une progression de 97 points de base par rapport à l’exercice précédent, dont 108 points de base en organique. Cela a été favorisé par une augmentation du chiffre d’affaires, un effet de mix positif et les mesures prises sur les coûts.

Réalisations en matière de développement durable

Le Groupe travaille actuellement sur plusieurs opportunités pour permettre aux clients d’atteindre leurs objectifs en matière de développement durable. Les clients issus de l’ensemble de la chaîne agroalimentaire, tels que les agriculteurs et les négociants, sont conscients que la transparence et la traçabilité dans la chaîne d’approvisionnement sont des facteurs clés supplémentaires pour des marchés alimentaires et agricoles durables. À titre d’exemple, l’accent est mis sur un approvisionnement responsable en coton en Amérique latine, en huile de palme en Asie du Sud-Est, et en huiles végétales telles que l’huile d’avocat. Dans les Services aux gouvernements, le Groupe a mis en place un système d’écotaxe en Tanzanie afin de collecter des taxes pour le recyclage des produits.

INDUSTRIE

EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020 VAR. ORGANIQUE PÉRIMÈTRE CHANGE
Chiffre d'affaires 487,2 473,6 + 2,9 % + 9,5 % (0,8) % (5,8) %
Résultat opérationnel ajusté 53,7 35,1 + 53,0 %      
Marge opérationnelle ajustée 11,0 % 7,4 % + 363 pb + 376 pb + 9 bps (22) pb

Le chiffre d’affaires de l’activité Industrie a enregistré une croissance organique de 9,5 % au premier semestre. Au deuxième trimestre, la croissance a accéléré à 20,8 % avec une amélioration visible sur l’ensemble des marchés finaux grâce à une base de comparaison favorable.

Au niveau géographique, la plupart des régions ont enregistré une croissance au premier semestre avec l’Amérique latine en tête (portée par le Pérou et l’Argentine) ainsi que l’Asie (grâce à la Chine), l’Afrique, l’Europe (stimulée par la France et les pays de l’Est) et le Canada. En revanche, l’activité a diminué dans certains pays (Japon, Corée du Sud et Royaume-Uni) en raison de fins de contrats, ainsi qu’aux États-Unis.

Le segment Power & Utilities (P&U, 14 % du chiffre d’affaires de la division) a encore été un moteur de croissance essentiel pour le portefeuille avec une performance organique à deux chiffres au premier semestre. La croissance est venue principalement de l’Amérique latine (Pérou et Argentine) grâce à la montée en puissance des contrats importants remportés auprès de divers clients spécialisés dans la distribution d’énergie, et à l'augmentation du volume de contrats existants, en plus d'une bonne dynamique en Europe (portée par la France, l’Espagne et le Portugal en lien avec la production d'énergie) du fait d'un solide développement commercial. En Amérique latine, le Groupe s’efforce actuellement de reproduire ses services sur le terrain en matière d’énergie auprès de services publics (premiers succès rencontrés au Chili) ainsi que sur le marché final des télécoms (les services incluant la conformité des actifs, le contrôle technique et la performance de la connectivité pour les antennes de télécommunications). Plusieurs contrats ont déjà été signés en Colombie, au Chili et au Mexique ; les premiers bénéfices étant attendus à compter du second semestre 2021.

À moyen terme, le Groupe bénéficiera de façon significative des opportunités de croissance liées aux énergies renouvelables et alternatives. Dans la plupart des régions, Bureau Veritas répond actuellement à des appels d'offres pour plusieurs projets de production d’énergie éolienne et solaire (en Europe, Asie et Amériques) avec un bon niveau de contrats signés au premier semestre (États-Unis, Royaume-Uni, Pays Nordiques). L’acquisition de la société américaine Bradley Construction Management (chiffre d’affaires annuel de 11 millions d’euros ; un prestataire de services d’assistance pour la gestion de la construction et de sites, de services de représentation des propriétaires et de services techniques d’assurance qualité / de contrôle qualité pour les projets éoliens, solaires et de stockage d’énergie) a permis au Groupe de renforcer sa position dans le secteur des énergies renouvelables.

Le segment Pétrole & Gaz (29 % du chiffre d’affaires de la division) a vu sa performance s’améliorer car il a bénéficié non seulement du redémarrage de nombreux projets qui avaient été mis en attente, mais aussi d’une base de comparaison favorable. Les activités liées aux Opex (qui représentent près des deux-tiers de l’activité Pétrole & Gaz) ont connu une croissance organique à deux chiffres car les niveaux d’activité ont redémarré depuis la levée des restrictions. La croissance a été particulièrement bonne en Europe. Les activités liées aux Capex ont connu une croissance organique modérée à un chiffre, favorisée par une reprise au deuxième trimestre, essentiellement imputable à l’Amérique latine (grâce au Brésil et au Pérou), à l’Asie (grâce à la Chine) et au Moyen-Orient (avec la reprise de projets aux Émirats arabes unis). Les opportunités commerciales dans les services Capex sont restées en demi-teinte bien que le pipeline de ventes ait connu une amélioration au cours de la période, en particulier en Asie et en Amérique du Nord. À ce jour, la part du segment Pétrole & Gaz dans le chiffre d’affaires du Groupe a baissé significativement pour s’établir à 6 %, dont 2 % sont liés aux Capex.

La marge opérationnelle ajustée au premier semestre a gagné 363 points de base pour atteindre 11,0 % (progression de 376 points de base en organique) par rapport aux 7,4 % du premier semestre 2020. Cela s’explique par une augmentation du chiffre d’affaires (principalement au deuxième trimestre), les mesures prises sur les coûts et un effet de mix positif.

Réalisations en matière de développement durable

Au premier semestre 2021, le Groupe a été sélectionné pour mener la certification du projet de parc éolien en mer Moray West, en Écosse. Dans le cadre du plan, jusqu’à 85 éoliennes sont en cours de construction, ainsi que deux plateformes de sous-stations offshore et des circuits de câbles d’exportation en mer. Bureau Veritas fournira des services de vérification indépendante et procèdera à une certification complète du projet, avec notamment la vérification de la conception, la surveillance de la fabrication, la surveillance du transport et de l'installation, et la vérification de la mise en service.

Bureau Veritas et Shell ont annoncé avoir finalisé avec succès leur projet pilote Supply-R, mené au cours du premier trimestre 2021. Le projet a permis de définir le profil de risque et la liste de contrôle d’audit spécifiques à l’entreprise. Bureau Veritas a procédé à une vérification indépendante sur site, dans des usines de différents pays, fabriquant plusieurs gammes de produits fournis à Shell. Le projet pilote a donné lieu à un indice de risque personnalisé et à un tableau de bord en ligne permettant de visualiser les profils de risque de chaque fournisseur et de fournir une note globale via un indice de résilience.

BÂTIMENT & INFRASTRUCTURES

EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020 VAR. ORGANIQUE PÉRIMÈTRE CHANGE
Chiffre d'affaires 709,2 611,4 + 16,0 % + 19,5 % (0,5) % (3,0) %
Résultat opérationnel ajusté 104,1 42,1 + 147,3 %      
Marge opérationnelle ajustée 14,7 % 6,9 % + 782 pb + 794 pb + 11 pb (23) pb

L’activité Bâtiment & Infrastructures (B&I) a enregistré une forte croissance organique à deux chiffres (en hausse de 19,5 %) au premier semestre 2021, grâce à toutes les régions et plus particulièrement à l’Amérique. Le chiffre d'affaires au deuxième trimestre a progressé de 26,3 % sur une base organique.

Une croissance organique à deux chiffres a été enregistrée à la fois dans les activités des Bâtiments en service (49 % du chiffre d’affaires de la division) et dans les activités liées à la Construction (51 % du chiffre d’affaires de la division).

En Europe (57 % du chiffre d’affaires de la division), le Groupe affiche une croissance organique à deux chiffres principalement du fait de l’Europe du Sud (l’Espagne et l’Italie enregistrant toutes les deux une augmentation aux alentours de 30 %) grâce à l’obtention de contrats importants. La France (45 % du chiffre d'affaires de la division), premier pays contributeur de la division, a connu une croissance de 13,2 % (dont 25,5 % au deuxième trimestre) et a bénéficié du rattrapage des inspections réglementaires pour les activités liées aux Opex (qui représentent près des trois-quarts de l’activité française) au premier trimestre, ainsi que de la bonne dynamique des services liés à des programmes d’efficacité énergétique. Les activités liées aux Capex ont rebondi, surtout au deuxième trimestre sur un marché des nouvelles constructions en phase de stabilisation. Le pipeline de ventes lié au Green Deal en France a continué à offrir des opportunités axées principalement sur des programmes d'efficacité énergétique.

En Asie-Pacifique (21 % du chiffre d’affaires de la division), le Groupe a enregistré une importante croissance organique favorisée par la reprise des opérations en Chine (croissance organique de 24,1 %, concentrée au premier trimestre) qui ont bénéficié du redémarrage de vastes projets d'infrastructures dans les domaines de l’énergie et des transports. À l’avenir, Bureau Veritas espère continuer à bénéficier du soutien apporté par le gouvernement chinois à l'économie du pays, à travers des dépenses d'infrastructure à long terme. Au Japon, l’activité s’est améliorée tout au long du premier semestre avec un rebond au deuxième trimestre du fait d’un rattrapage des activités réglementaires et des services de conformité à la réglementation à mesure que les restrictions sur la mobilité ont été levées.

En Amérique (19 % du chiffre d’affaires de la division), une très forte croissance à deux chiffres a été atteinte grâce à une performance remarquable aux États-Unis (en hausse de 42,4 % sur une base organique), où le Groupe a bénéficié à la fois de l’amélioration des conditions de marché, d'un développement commercial important et d'une base de comparaison favorable. La croissance a été favorisée essentiellement par l’assistance à la gestion de vastes projets pour les services des activités liées aux Opex dans tous les secteurs (principalement dans le commerce de détail), et par la bonne dynamique des services de mise en exploitation de centres de données pour soutenir l’accroissement du nombre de télétravailleurs. En Amérique latine, l’activité a bénéficié de la forte reprise au Brésil (en hausse de 44,9 %) grâce à la conversion d'un solide pipeline de ventes, tandis que le Chili et l’Argentine ont tous les deux été affectés par la fin de contrats.

La région Moyen-Orient et Afrique (3 % du chiffre d’affaires de la division) a connu une très forte reprise grâce à l’Arabie Saoudite, et aussi aux Émirats arabes unis (E.A.U) au deuxième trimestre, bénéficiant du développement de nombreux projets parallèlement au rebond des prix du pétrole.

Les nouvelles mobilités, en particulier les véhicules électriques, sont à l’origine d’un nouveau marché pour les services dédiés au développement durable, qui connait actuellement une croissance rapide. Les appels d'offres sont nombreux et le Groupe a remporté plusieurs contrats de contrôle technique et de conformité des stations de recharge dans un certain nombre de pays (Espagne, Italie, États-Unis, Danemark et France), au cours du premier semestre.

La marge opérationnelle ajustée au premier semestre a bondi de 782 points de base (progression de 794 points de base en organique) pour atteindre les 14,7 % par rapport aux 6,9 % de l’exercice précédent. Cela s’explique par un levier opérationnel important, favorisé par un retour de la croissance par rapport aux niveaux très faibles enregistrés lors de l’exercice précédent.

Réalisations en matière de développement durable

Au cours du premier semestre 2021, le Groupe a remporté un contrat d’assistance à la gestion de projet pour le Village Nefes Assos, le premier village durable de Turquie. Le village a été conçu comme un lieu de vie écologique, autosuffisant et autogéré (avec des objectifs zéro déchet et zéro carbone, des systèmes de recyclage de l’eau, et une alimentation à 100 % à l’énergie solaire). Bureau Veritas est chargé de l'assistance à la gestion de projet, contribuant ainsi au processus de conception du projet, à la réalisation de missions dans les bureaux et sur le terrain, et à la gestion d’un personnel issu de différentes disciplines pour chaque phase du projet.

CERTIFICATION

EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020 VAR. ORGANIQUE PÉRIMÈTRE CHANGE
Chiffre d'affaires 196,5 142,0 + 38,4 % + 38,6 % + 3,7 % (3,9) %
Résultat opérationnel ajusté 38,1 10,9 + 249,5 %      
Marge opérationnelle ajustée 19,4 % 7,7 % + 1 162 pb + 1 222 pb (34) pb (26) pb

L’activité Certification est celle qui a enregistré la meilleure performance dans le portefeuille du Groupe au cours du premier semestre 2021, avec une croissance organique de 38,6 %, et notamment une croissance extraordinaire de 58,5 % au deuxième trimestre, par rapport à une base de comparaison favorable. Le niveau d’activité s’est fortement redressé car il a bénéficié, au premier semestre, d'un rattrapage des audits reportés de 2020 (notamment pour les schémas de certification QHSE, Alimentaire et Transports), ainsi que de l’effet lié à une année de recertification (se terminant au quatrième trimestre) concernant plusieurs schémas (cycle de trois ans pour les schémas de certification ISO 9001, 14001 et Transports, représentant environ un tiers du portefeuille).

Toutes les zones géographiques ont connu une croissance organique à deux chiffres. Les pays, qui ont été les plus affectés à cause des restrictions extrêmes de mobilité lors de l’exercice précédent, se sont fortement redressés au premier semestre. L’Amérique, l’Afrique et le Moyen-Orient ont eu une performance supérieure à la moyenne de la division (principalement le Canada et l’Amérique latine), tandis que l’Europe (principalement la France, l’Espagne et le Royaume-Uni) et l’Asie (Chine et Japon en tête) étaient au même niveau de croissance que la division.

Dans le portefeuille du Groupe, les Audits personnalisés et les schémas de certification Transports ont connu le rebond le plus important. Les schémas de certification Transports ont fortement bénéficié du redémarrage du cycle de trois ans (impliquant la réalisation des audits de recertification) après la révision de normes (IATF dans le secteur automobile notamment) effectuée en 2018. Le Groupe a atteint un taux de renouvellement très élevé. Les Audits personnalisés (à la fois au niveau de l’approvisionnement des clients, que des opérations et de la distribution), qui ont été les plus affectés par les annulations ou reports durant le premier semestre 2020, ont profité d'un rebond conséquent de l’activité.

Après un recul au premier trimestre 2021, les services de Formation se sont redressés car ils ont bénéficié de la reprise économique et de la possibilité de planifier à nouveau des sessions de formation en présentiel. Il a été observé un schéma de croissance similaire pour la Certification de produits alimentaires (et notamment pour les produits alimentaires biologiques), qui a fortement rebondi au deuxième trimestre.

Au cours du premier semestre, les services Développement Durable de Bureau Veritas ont augmenté de plus de 25 % (dont 32,1 % au deuxième trimestre), grâce notamment à une demande soutenue pour des services de vérification des émissions de gaz à effet de serre liés à l'évaluation de l'empreinte carbone, aux projets de compensation et d'élimination, et aux objectifs de neutralité ou de net zéro.

La croissance de la division a encore été soutenue par de nouveaux produits au cours du premier semestre, qui répondent à la demande globalement croissante des clients en matière de protection des marques et de traçabilité, tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Elle a été soutenue plus particulièrement par les solutions de gestion des Risques d’entreprises, de Continuité d’activité, de Cybersécurité et des Systèmes de management de l’informatique.

La marge opérationnelle ajustée pour le premier semestre a atteint un très bon niveau de 19,4 %, par rapport aux 7,7 % de l’exercice précédent. Cela reflète une augmentation de 1 162 points de base (progression de 1 222 points de base en organique), favorisée par un fort levier opérationnel, le mix et les bénéfices des audits à distance.

Réalisations en matière de développement durable

Au cours du premier semestre, Bureau Veritas et la Fondation de la Mer, en collaboration avec le ministère de la Mer, ont lancé « Ocean Approved® », premier label mondial valorisant les entreprises qui s’engagent à prendre en compte et à améliorer leur impact sur l’océan. Un audit est mené par un organisme tiers indépendant, Bureau Veritas ou d’autres sociétés agréées par la Fondation de la Mer, pour leur expertise et leur savoir-faire, afin de garantir la véracité et la précision des déclarations de l’entreprise.

Le Groupe a également rejoint le projet OCARA, une initiative menée par Carbone 4. Le projet OCARA vise à mettre en place un référentiel pour analyser la résilience des entreprises face aux impacts du changement climatique. Il permettra aux entreprises de questionner leurs vulnérabilités, d’identifier les points de vigilance et de mettre en place un plan d’action de résilience climatique ad hoc.

BIENS DE CONSOMMATION

EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020 VAR. ORGANIQUE PÉRIMÈTRE CHANGE
Chiffre d'affaires 318,3 271,4 + 17,3 % + 23,4 % - (6,1) %
Résultat opérationnel ajusté 71,8 24,1 + 197,9 %      
Marge opérationnelle ajustée 22,6 % 8,9 % + 1 366 pb + 1 373 pb - (7) pb

L’activité Biens de consommation s’est fortement redressée au premier semestre 2021 avec une croissance organique de 23,4 %, favorisée principalement par une large reprise des activités en Asie, dans toutes les catégories de produits. Ce redressement témoigne de la montée en puissance de nombreuses opérations qui avaient été confinées pendant une bonne partie du premier semestre 2020. Les activités de Tests ont connu le rebond le plus important (en hausse de 31,3 %) tandis que les services d’Inspection et d’Audit ont connu une croissance de 24,1 %. Le chiffre d’affaires au deuxième trimestre a augmenté de 27,3 % sur une base organique et a confirmé l’amélioration observée au premier trimestre.

Au niveau géographique, la croissance a été généralisée, avec une performance exceptionnelle en Asie (portée par la Chine et les pays de l’Asie du Sud-Est) tandis que les niveaux d’activité affichent une croissance faible à modérée à deux chiffres partout ailleurs (Europe, Amérique latine et Amérique du Nord).

Le segment Textiles (36 % du chiffre d’affaires de la division) a réalisé une performance supérieure à la moyenne de la division, avec un deuxième trimestre très solide, porté par une performance remarquable à la fois en Chine et aux États-Unis du fait de la reprise des lancements de produits. L’Asie du Sud-Est (Vietnam, Indonésie, Bangladesh et Sri Lanka essentiellement) a conservé une bonne dynamique car les pays de cette région continuent de bénéficier d'une accélération de l’approvisionnement hors de Chine. Certains pays en Asie du Sud (et l’Inde en particulier) ont commencé à ressentir les effets des perturbations causées par les mesures de confinement. Au premier semestre 2021, l’acquisition d’une entreprise chinoise de tests de produits textiles, qui se concentre sur les marques nationales et les e-shops, a permis au Groupe d’accélérer son développement sur le marché chinois.

Le segment Biens durables (31 % du chiffre d’affaires de la division) a réalisé une performance supérieure à la moyenne de la division grâce à toutes les catégories de produits, en particulier les petits équipements et les produits de bricolage. Le sous-segment Jouets a rebondi sous l’effet de la Chine, mais aussi grâce à la performance enregistrée aux États-Unis au deuxième trimestre. Le sous-segment Cosmétiques, Hygiène et Beauté a encore gagné du terrain en Asie tandis que les produits de luxe doivent leur croissance à l’Italie. Les services d’Inspection et d’Audit ont eu une croissance plus rapide que la moyenne, car ils ont continué à bénéficier d'une demande importante d’audits sociaux et RSE. Ces services contribuent à garantir la conformité des chaînes d’approvisionnement par rapport aux règlements en vigueur, mais aussi les engagements des marques en termes de responsabilité sociale et environnementale.

Enfin, le segment Produits Électriques & Électroniques (E&E, 34 % du chiffre d’affaires de la division) a réalisé une performance inférieure à la moyenne de la division, avec une performance organique à deux chiffres dans les activités de tests dans le Wireless (produits de technologies sans fil / de l’Internet des objets (IoT)) et dans l’Automobile (services d’homologation et tests de fiabilité). La croissance a été forte en Chine et en Europe, tandis que le Japon a subi les effets des mesures de confinement et la Corée du Sud a pâti de la fin de contrats. En Asie, les produits et infrastructures liés à la 5G ont conservé une bonne dynamique, les plateformes de tests du Groupe (à Taïwan, en Corée du Sud et en Chine en particulier) fonctionnant à plein régime. Au premier semestre, le Groupe a poursuivi ses investissements dans les équipements de test de la technologie 5G afin de tirer pleinement avantage de cette opportunité de développement. Le Groupe a notamment démarré l’exploitation d'un laboratoire de tests dans les technologies sans fil (Wireless) pour répondre aux besoins du marché chinois.

Globalement, le Groupe a encore progressé dans sa stratégie de diversification vers les clients en ligne. Celle-ci a notamment été soutenue par des dépenses d'investissement et d’acquisition au premier semestre 2021.

La marge opérationnelle ajustée au premier semestre a fortement augmenté, atteignant les 22,6 % (progression de 1 366 points de base, dont 1 373 points de base en organique), ce qui est dû à une augmentation importante du chiffre d’affaires et aux mesures de réduction des coûts prises lors de l’exercice précédent.

Réalisations en matière de développement durable

Au cours du premier semestre 2021, Bureau Veritas a accompagné ses clients dans le cadre des analyses de cycle de vie des produits et dans l’éco-conception de ces derniers. Dans cette optique, le Groupe délivre le label de certification « Footprint Progress© », qui permet de distinguer les produits écoconçus. Parmi ses clients, Walmart a lancé ECO Records, une plateforme automatisée qui se concentre sur des labels plus durables. La plateforme offrira un système centralisé pour accélérer le processus de soumission et d’examen des labels plus durables. Bureau Veritas se chargera de l’examen des documents pour ce label écologique. En matière de Gestion durable des produits chimiques, H&M a étendu sa gestion environnementale au-delà des produits de l’habillement. L’entreprise a intégré la solution BVE3 de Bureau Veritas, un outil d’évaluation en ligne des émissions environnementales, dans sa gestion des accessoires et des chaussures, au cours du premier semestre. L'outil permet à la marque de contribuer à la réduction de l’empreinte chimique dangereuse de l’industrie de l’habillement et des chaussures.

  • CONFÉRENCE TÉLÉPHONIQUE
    • Les résultats semestriels seront présentés le mercredi 28 juillet à 15h00 (heure de Paris)
    • Une vidéo conférence sera retransmise en direct, accessible via : Lien vers la vidéo conférence
    • Les diapositives de la présentation seront disponibles sur : https://group.bureauveritas.com/fr
    • Les supports de communication seront disponibles sur le site Internet du Groupe
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        • International : +44 (0)33 0551 0200
        • Mot de passe : Bureau Veritas
  • CALENDRIER FINANCIER
    • Chiffre d’affaires du 3ème trimestre 2021 : 26 octobre 2021
    • Journée Investisseurs Digitale : T4 2021

À propos de Bureau Veritas
Bureau Veritas est un leader mondial de l’inspection, de la certification et des essais en laboratoire. Créé en 1828, le Groupe emploie près de 78 000 collaborateurs dans plus de 1 600 bureaux et laboratoires dans le monde entier. Bureau Veritas aide ses 400 000 clients à améliorer leurs performances, en offrant des services et des solutions innovantes pour s'assurer que leurs actifs, produits, infrastructures et processus répondent aux normes et réglementations relatives à la qualité, la santé, la sécurité, la protection de l’environnement et la responsabilité sociale.
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Ce communiqué de presse (y compris ses annexes) contient des informations et déclarations de nature prospective basées sur les objectifs et prévisions à ce jour de la direction de Bureau Veritas. Ces informations et déclarations de nature prospective sont inévitablement soumises à un certain nombre de facteurs de risque et d’incertitude importants tels que ceux décrits dans le Document d’enregistrement universel enregistré auprès de l’Autorité des marchés financiers qui font que les résultats finalement obtenus pourront différer de ces objectifs ou prévisions. Ces informations de nature prospective n’ont de valeur qu’au jour de leur formulation et Bureau Veritas n’assume aucune obligation de mise à jour ou de révision de celles-ci, que ce soit en raison de nouvelles informations qui seraient à sa disposition, de nouveaux événements ou pour toute autre raison, sous réserve de la réglementation applicable.

  • ANNEXE 1 : CHIFFRE D’AFFAIRES DU DEUXIÈME TRIMESTRE ET DU PREMIER SEMESTRE 2021 PAR ACTIVITÉ
EN MILLIONS D'EUROS T2 / S1 2021 T2 / S1 2020 VARIATION ORGANIQUE PÉRIMÈTRE CHANGE
Marine & Offshore 95,1 90,6 + 5,0 % + 7,3 % - (2,3) %
Agroalimentaire & Matières Premières 268,8 244,4 + 10,0 % + 12,6 % - (2,6) %
Industrie 254,7 220,3 + 15,6 % + 20,8 % (0,3) % (4,9) %
Bâtiment & Infrastructures 362,0 293,2 + 23,5 % + 26,3 % - (2,8) %
Certification 104,6 65,4 + 59,9 % + 58,5 % + 5,0 % (3,6) %
Biens de consommation 178,5 147,1 + 21,3 % + 27,3 % - (6,0) %
Chiffre d'affaires du T2 1 263,7 1 061,0 + 19,1 % + 22,5 % + 0,2 % (3,6) %
Marine & Offshore 189,2 185,0 + 2,3 % + 5,3 % - (3,0) %
Agroalimentaire & Matières Premières 518,0 517,1 + 0,2 % + 4,1 % (0,0) % (3,9) %
Industrie 487,2 473,6 + 2,9 % + 9,5 % (0,8) % (5,8) %
Bâtiment & Infrastructures 709,2 611,4 + 16,0 % + 19,5 % (0,5) % (3,0) %
Certification 196,5 142,0 + 38,4 % + 38,6 % + 3,7 % (3,9) %
Biens de consommation 318,3 271,4 + 17,3 % + 23,4 % - (6,1) %
Chiffre d’affaires du S1 2 418,4 2 200,5 + 9,9 % + 14,3 % (0,1) % (4,3) %
  • ANNEXE 2 : CHIFFRE D’AFFAIRES 2021 PAR TRIMESTRE
  CHIFFRE D'AFFAIRES 2021 PAR TRIMESTRE
EN MILLIONS D'EUROS T1 T2
Marine & Offshore 94,1 95,1
Agroalimentaire & Matières Premières 249,2 268,8
Industrie 232,5 254,7
Bâtiment & Infrastructures 347,2 362,0
Certification 91,9 104,6
Biens de consommation 139,8 178,5
Total Groupe 1 154,7 1 263,7
  • ANNEXE 3 : RÉSULTAT ET MARGE OPÉRATIONNELS AJUSTÉS PAR ACTIVITÉ
 

 
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
AJUSTÉ
MARGE OPÉRATIONNELLE AJUSTÉE
S1 2021

 
S1 2020

 
VARIATION
(%)

 
S1 2021

 
S1 2020 VARIATION
EN MILLIONS D'EUROS (POINTS DE BASE)
Marine & Offshore 44,4 42,7 + 4,0 % 23,5 % 23,1 % + 36
Agroalimentaire & Matières Premières 66,1 60,9 + 8,5 % 12,8 % 11,8 % + 97
Industrie 53,7 35,1 + 53,0 % 11,0 % 7,4 % + 363
Bâtiment & Infrastructures 104,1 42,1 + 147,3 % 14,7 % 6,9 % + 782
Certification 38,1 10,9 + 249,5 % 19,4 % 7,7 % + 1 162
Biens de consommation 71,8 24,1 + 197,9 % 22,6 % 8,9 % + 1 366
Total Groupe 378,2 215,8 + 75,3 % 15,6 % 9,8 % + 583
  • ANNEXE 4 : EXTRAITS DES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Extraits des états financiers au 30 juin 2021, audités et arrêtés par le Conseil d’administration du 27 juillet 2021. Les procédures d’audit sur les comptes consolidés ont été effectuées. Le rapport d’examen limité des Commissaires aux comptes a été émis.

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ    
EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020
Chiffre d’affaires 2 418,4 2 200,5
Achats et charges externes (674,0) (663,3)
Frais de personnel (1 249,2) (1 182,2)
Impôts et taxes (23,0) (22,0)
(Dotations) / reprises de provisions (13,2) (44,4)
Dotations aux amortissements (129,0) (212,4)
Autres produits et charges d’exploitation 16,1 (16,6)
Résultat opérationnel 346,1 59,6
Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence - -
Résultat opérationnel après quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence 346,1 59,6
Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie 2,1 4,6
Coût de l'endettement financier brut (39,7) (64,9)
Coût de l'endettement financier net (37,6) (60,3)
Autres produits et charges financiers 0,7 (5,8)
Résultat financier (36,9) (66,1)
Résultat avant impôts 309,2 (6,5)
Charge d'impôt (97,1) (24,3)
Résultat net des activités poursuivies 212,1 (30,8)
Résultat net des activités abandonnées - -
Résultat net 212,1 (30,8)
Intérêts minoritaires (15,2) (3,3)
Résultat net part du Groupe 196,9 (34,1)
Résultat par action (en euros) :    
Résultat net 0,44 (0,08)
Résultat net dilué 0,43 (0,08)


ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE
EN MILLIONS D'EUROS 30 JUIN 2021 31 DÉC. 2020
Écarts d'acquisition 2 017,7 1 942,9
Immobilisations incorporelles 428,2 427,3
Immobilisations corporelles 351,3 348,8
Droits d'utilisation 363,5 375,7
Actifs financiers non courants 108,9 105,7
Impôts différés actifs 126,1 136,6
Total actif non courant 3 395,7 3 337,0
Clients et autres débiteurs 1 379,3 1 332,7
Actifs sur contrats 272,2 232,1
Impôt sur le résultat – actif 41,2 46,1
Instruments financiers dérivés 4,1 6,7
Autres actifs financiers courants 12,4 17,0
Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 267,6 1 594,5
Total actif courant 2 976,8 3 229,1
Actifs destinés à être cédés - -
TOTAL ACTIF 6 372,5 6 566,1
     
Capital 54,3 54,2
Réserves et résultat consolidés 1 303,0 1 183,8
Capitaux propres revenant aux actionnaires de la société 1 357,3 1 238,0
Participations ne donnant pas le contrôle 60,7 47,7
Total capitaux propres 1 418,0 1 285,7
Dettes financières non courantes 2 400,0 2 376,2
Dettes de location non courantes 305,3 320,4
Instruments financiers dérivés - -
Autres passifs financiers non courants 113,9 91,4
Impôts différés passifs 90,5 84,4
Avantages au personnel à long terme 189,1 197,7
Provisions pour risques et charges 95,4 92,5
Total passif non courant 3 194,2 3 162,6
Dettes fournisseurs et autres créditeurs 1 068,1 1 089,6
Passifs sur contrats 216,1 194,9
Impôt sur le résultat exigible 119,2 125,8
Dettes financières courantes 31,7 550,5
Dettes de location courantes 100,8 99,3
Instruments financiers dérivés 5,3 3,6
Autres passifs financiers courants 219,1 54,1
Total passif courant 1 760,3 2 117,8
Passifs destinés à être cédés - -
TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES 6 372,5 6 566,1


TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE    
EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020
Résultat avant impôts 309,2 (6,5)
Elimination des flux des opérations de financement et d'investissement 19,0 46,6
Provisions et autres éléments sans incidence sur la trésorerie 23,7 60,4
Amortissements et dépréciations 129,0 212,4
Variations du besoin en fonds de roulement lié à l'activité (68,5) 113,7
Impôts payés (83,5) (62,3)
Flux net de trésorerie généré par l'activité 328,9 364,3
Acquisitions de filiales (35,9) (17,1)
Cessions d'activités 0,6 -
Acquisitions d'immobilisations corporelles & incorporelles (56,4) (44,9)
Cessions d'immobilisations corporelles & incorporelles 3,8 3,8
Acquisitions d'actifs financiers non courants (8,6) (11,0)
Cessions d'actifs financiers non courants 7,7 11,8
Variation des prêts et avances consentis (0,8) (2,5)
Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence - 0,1
Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (89,6) (59,7)
Augmentation du capital 6,1 2,2
Acquisition / Cession d'actions propres 13,7 3,0
Dividendes versés (8,4) (12,7)
Augmentation des emprunts et autres dettes financières 5,7 782,7
Remboursement des emprunts et autres dettes financières (484,7) (321,2)
Remboursement des dettes avec les actionnaires - -
Remboursement des dettes et intérêts de location (55,3) (52,0)
Intérêts payés (47,4) (53,6)
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (570,3) 348,6
Incidence des écarts de change 5,2 (12,2)
Incidence des changements de méthode - -
Variation de la Trésorerie nette (325,8) 640,9
Trésorerie nette au début de la période 1 587,0 1 465,7
Trésorerie nette à la fin de la période 1 261,2 2 106,6
Dont disponibilités et équivalents de trésorerie 1 267,6 2 120,5
Dont concours bancaires courants (6,4) (13,9)
  • ANNEXE 5 : RÉSULTAT FINANCIER DÉTAILLÉ
RÉSULTAT FINANCIER    
EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020
Coût de l'endettement financier net (37,6) (60,3)
Résultat de change 2,4 (3,2)
Coût financier des régimes de retraites 0,7 (0,9)
Autres (2,4)  (1,7)
Résultat financier (36,9) (66,1)
  • ANNEXE 6 : INDICATEURS ALTERNATIFS DE PERFORMANCE
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL AJUSTÉ    
EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020
Résultat opérationnel 346,1 59,6
Amortissement des actifs incorporels issus des acquisitions 28,9 104,4
Dépréciation et mise au rebut d’actifs immobilisés 2,9 22,0
Charges de restructuration 4,4 21,7
Résultats de cessions d'activités et autres charges et produits relatifs aux acquisitions (4,1) 8,1
Perte de valeur des écarts d’acquisition - -
Total des éléments d'ajustement 32,1 156,2
Résultat opérationnel ajusté 378,2 215,8


ÉVOLUTION DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL AJUSTÉ  
EN POURCENTAGE ET POINTS DE BASE  
Résultat opérationnel ajusté au 30 juin 2020 215,8
Variation organique + 181,2
Résultat opérationnel ajusté organique 397,0
Effet périmètre + 1,4
Résultat opérationnel ajusté à taux de change constant 398,4
Effet de change (20,2)
Résultat opérationnel ajusté au 30 juin 2021 378,2


TAUX EFFECTIF D'IMPÔT AJUSTÉ    
EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020
Résultat avant impôts 309,2 (6,5)
Charge d'impôt (97,1) (24,3)
Taux Effectif d'impôt (TEI)(a) 31,4 % (373,8) %
Taux Effectif d'Impôt (TEI) ajusté 32,2 % 37,9 %
(a) TEI = Charge d'impôt / résultat avant impôt


RÉSULTAT NET AJUSTÉ    
EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020
Résultat net part du Groupe 196,9 (34,1)
BPA(a) (en euro par action) 0,44 (0,08)
Éléments d’ajustement 32,1 156,2
Résultat net des activités destinées à être cédées - -
Effet d’impôt sur les éléments d'ajustement (12,8) (32,4)
Intérêts minoritaires (1,5) (2,3)
Résultat net ajusté part du Groupe 214,7 87,4
BPA ajusté(a) (en euro par action) 0,48 0,19
(a) Calculé sur le nombre moyen pondéré d’actions : 449 836 389 au S1 2021 et 448 056 073 au S1 2020


ÉVOLUTION DU RÉSULTAT NET AJUSTÉ PART DU GROUPE
EN MILLIONS D'EUROS  
Résultat net ajusté part du Groupe au 30 juin 2020 87,4
Variation organique et effet périmètre + 140,2
Résultat net ajusté part du Groupe à taux de change constant 227,6
Effet de change (12,9)
Résultat net ajusté part du Groupe au 30 juin 2021 214,7


FLUX DE TRÉSORIE DISPONIBLE    
EN MILLIONS D'EUROS S1 2021 S1 2020
Flux net de trésorerie généré par l’activité
(Cash-flow opérationnel)
328,9 364,3
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles nettes des cessions (52,6) (41,0)
Intérêts payés (47,4) (53,6)
Flux de trésorerie disponible 228,9 269,6


ÉVOLUTION DU FLUX NET DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉ PAR L'ACTIVITÉ
EN MILLIONS D'EUROS  
Flux net de trésorerie généré par l'activité au 30 juin 2020 364,3
Variation organique (29,9)
Flux net de trésorerie généré par l'activité organique 334,4
Effet périmètre + 3,6
Flux net de trésorerie généré par l'activité à taux de change constant 338,0
Effet de change (9,1)
Flux net de trésorerie généré par l'activité au 30 juin 2021 328,9


DETTE FINANCIÈRE NETTE AJUSTÉE    
EN MILLIONS D'EUROS 30 JUIN 2021 31 DÉC. 2020
Endettement brut total 2 431,7 2 926,7
Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 267,6 1 594,5
Endettement net consolidé 1 164,1 1 332,2
Instruments de couverture de devises 1,3 (3,1)
Dette financière nette ajustée 1 165,4 1 329,1
  • ANNEXE 7 : INDICATEURS CLÉS – RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DE L’ENTREPRISE (RSE)
  ODD des
Nations Unies
S1 2021 Exercice 2020 Ambition 2025
LE CAPITAL SOCIAL ET LE CAPITAL HUMAIN        
Taux total d’accidents (TAR) 6 N° 3 0,25 0,26 0,26
Taux de féminisation des postes de direction 7 N° 5 20,3 % 19,8 % 35 %
Nombre d’heures de formation par employé (par an) 8 N° 8 11,7 23,9 35,0
LE CAPITAL NATUREL        
Émissions de CO2 par employé (tonnes par an) 9 N° 13 N/A 2,44 2,00
LA GOUVERNANCE        
Part des collaborateurs formés au Code d’éthique N° 16 97,6 % 98,5 % 99 %
  • ANNEXE 8 : DÉFINITIONS ET RAPPROCHEMENT DES INDICATEURS ALTERNATIFS DE PERFORMANCE AVEC LES INDICATEURS IFRS

Le processus de gestion de Bureau Veritas repose sur les indicateurs alternatifs de performance présentés ci-après. Ceux-ci ont été déterminés dans le cadre de la planification budgétaire et du reporting du Groupe, en interne et en externe. Bureau Veritas estime que ces indicateurs fournissent des renseignements supplémentaires utiles pour les utilisateurs des états financiers pour comprendre de façon adéquate la performance du Groupe, notamment sur le plan opérationnel. En outre, certains de ces indicateurs font référence dans l’industrie du « TIC » (Test, Inspection, Certification) et sont ceux principalement utilisés et suivis par la communauté financière. Ces indicateurs alternatifs de performance doivent être considérés comme complémentaires des indicateurs IFRS et des mouvements qui en découlent.

CROISSANCE

Croissance totale du chiffre d’affaires

Le pourcentage de croissance totale du chiffre d’affaires est un ratio qui mesure l’évolution du chiffre d’affaires du Groupe tel qu’il existe à la fin de l’exercice N par rapport à l’exercice N-1. La croissance totale du chiffre d’affaires se décompose en 3 éléments :

  • La croissance organique ;
  • L'impact périmètre ;
  • L’effet de change.

Croissance organique

Le Groupe suit en interne et publie une croissance « organique » de son chiffre d’affaires que la Direction considère comme plus représentative de la performance opérationnelle pour chacun de ses secteurs d’activité.

La principale mesure de gestion et de contrôle de la croissance du chiffre d’affaires du Groupe est une croissance comparable. En effet, celle-ci permet de suivre l’évolution des activités du Groupe hors effets de change qui sont exogènes à Bureau Veritas, et des effets de portefeuille, qui concernent des activités nouvelles ou ne faisant plus partie du portefeuille d’activités. Cette mesure est utilisée pour l’analyse interne de la performance.

Bureau Veritas estime que cette mesure offre à la Direction et aux investisseurs une compréhension plus complète des résultats d’exploitation sous-jacents et des tendances des activités en cours, en excluant l’effet des acquisitions, des désinvestissements, y compris les cessions pures, ainsi que la cessation non désirée des activités (comme par exemple en raison de l’apparition de sanctions internationales), et l’évolution des taux de change pour les activités qui sont assujetties à la volatilité et qui peuvent occulter les tendances sous-jacentes.

Le Groupe estime également que la présentation séparée du chiffre d’affaires organique de ses activités fournit à la Direction et aux investisseurs des informations utiles sur les tendances de ses activités industrielles et permet une comparaison plus directe avec d'autres entreprises du secteur.

La croissance organique du chiffre d’affaires représente le pourcentage de croissance du chiffre d’affaires, présenté au niveau du Groupe et pour chaque activité, à périmètre et taux de change constants sur des périodes comparables :

  • à périmètre de consolidation constant : effet de variation de périmètre retraité sur la base d'une période de douze mois ;
  • à taux de change constants : exercice N retraité en utilisant les taux de change de l’exercice N-1.

Impact périmètre

Afin d’établir une comparaison à données comparables, l’impact des changements dans le périmètre de consolidation est déterminé :

  • pour les acquisitions de l’exercice N, en déduisant du chiffre d’affaires de l’exercice N, le chiffre d’affaires généré par les activités acquises durant l’exercice N ;
  • pour les acquisitions de l’exercice N-1, en déduisant du chiffre d’affaires de l'exercice N, le chiffre d’affaires généré par les activités acquises pendant les mois durant lesquels les activités acquises n’étaient pas consolidées en N-1 ;
  • pour les cessions et désinvestissements de l’exercice N, en déduisant du chiffre d’affaires de l’exercice N-1, le chiffre d’affaires généré par les activités cédées et désinvesties durant l’exercice
    N-1 pendant les mois où les activités ne faisaient pas partie du Groupe durant l’exercice N ;
  • pour les cessions et désinvestissements de l’exercice N-1, en déduisant du chiffre d’affaires de l’exercice N-1, le chiffre d’affaires généré par les activités cédées et désinvesties durant l’exercice
    N-1 avant la cession.

Effet de change

L’effet de change est calculé en convertissant le chiffre d’affaires de l’exercice N aux taux de change de l’exercice N-1.

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL AJUSTÉ ET MARGE OPÉRATIONNELLE AJUSTÉE

Les deux indicateurs mentionnés ci-après correspondent à des indicateurs clés pour mesurer la performance de l’activité, en excluant les éléments significatifs qui, en raison de leur nature, ne peuvent être considérés comme inhérents à la performance sous-jacente et intrinsèque du Groupe. En outre, Bureau Veritas estime que ces indicateurs, présentés au niveau du Groupe et pour chaque activité, sont plus représentatifs de la performance opérationnelle de son secteur d’activité.

Résultat opérationnel ajusté

Le résultat opérationnel ajusté correspond au résultat opérationnel avant prise en compte des éléments d’ajustements suivants :

  • les amortissements des actifs incorporels issus des acquisitions ;
  • les pertes de valeurs des écarts d’acquisition ;
  • les dépréciations et mises au rebut d'actifs immobilisés ;
  • les résultats de cession d’activités et autres charges et produits relatifs aux acquisitions (honoraires et charges d’acquisition d’activités, ajustements des compléments de prix d’acquisition des activités) ;
  • les charges de restructuration.

Lorsqu’une acquisition est réalisée en cours d’exercice, le montant des amortissements des actifs incorporels est calculé en tenant compte d’un prorata temporis.

Étant donné la durée de la période d’ajustement permettant de déterminer la juste valeur des actifs et passifs acquis (12 mois), l’amortissement des actifs incorporels de l’année d’acquisition peut, dans certains cas, reposer sur une évaluation temporaire et être légèrement ajusté l’année suivante, lorsque la valeur finale des actifs incorporels est connue.

Le résultat opérationnel ajusté organique représente le résultat opérationnel ajusté à périmètre et taux de change constants sur des périodes comparables :

  • à périmètre de consolidation constant : retraité sur la base d'une période de douze mois ;
  • à taux de change constants : exercice N retraité en utilisant les taux de change de l’exercice N-1.

L’impact périmètre et l’effet de change sont calculés selon une approche similaire à celle appliquée pour le chiffre d’affaires pour chacune des composantes du résultat opérationnel et du résultat opérationnel ajusté.

Marge opérationnelle ajustée

La marge opérationnelle ajustée, présentée en pourcentage, correspond au résultat opérationnel ajusté rapporté au chiffre d’affaires. La marge opérationnelle ajustée peut être exprimée sur une base organique ou à taux de change constants, permettant dans ce dernier cas d’isoler la performance de l’effet de change qui est exogène au Groupe.

TAUX EFFECTIF D’IMPÔT AJUSTÉ

Le taux effectif d’impôt (TEI) représente la charge d’impôt divisée par le montant du résultat avant impôt.

Le taux effectif d’impôt ajusté (TEI ajusté) représente la charge d'impôt ajustée de l’effet d'impôt sur les éléments d'ajustement divisée par le résultat avant impôt avant prise en compte des éléments d'ajustement (voir ci-avant la définition du résultat opérationnel ajusté).

RÉSULTAT NET AJUSTÉ

Résultat net ajusté part du Groupe

Le résultat net ajusté part du Groupe est défini comme le résultat net part du Groupe ajusté des éléments d’ajustement (voir ci-avant la définition du résultat opérationnel ajusté) et de l’effet d'impôt sur les éléments d'ajustement. Le résultat net ajusté part du Groupe exclut la part des intérêts minoritaires sur les éléments d’ajustements et ne concerne que les activités poursuivies.

Le résultat net ajusté part du Groupe peut être exprimé à taux de change constants, permettant ainsi d’isoler la performance de l’effet de change qui est exogène au Groupe. L’effet de change est calculé sur la base de la conversion des différents éléments du compte de résultat de l’exercice N aux taux de change de l’exercice N-1.

Résultat net ajusté part du Groupe par action

Le résultat net ajusté part du Groupe par action, ou bénéfice net ajusté par action (BPA ajusté), correspond au résultat net ajusté part du Groupe divisé par le nombre moyen pondéré d’actions sur l’exercice.

FLUX DE TRÉSORERIE DISPONIBLE

Le flux de trésorerie disponible correspond au flux net de trésorerie généré par l’activité (ou cash-flow opérationnel) retraité des éléments suivants :

  • acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles ;
  • cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles ;
  • intérêts payés.

Il est à noter que le flux net de trésorerie généré par l’activité est présenté après impôts payés.

Le flux de trésorerie disponible organique représente flux de trésorerie disponible à périmètre et taux de change constants sur des périodes comparables :

  • à périmètre de consolidation constant : retraité sur la base d'une période de douze mois ;
  • à taux de change constants : exercice N retraité en utilisant les taux de change de l’exercice N-1.

L’impact périmètre et l’effet de change sont calculés selon une approche similaire à celle appliquée pour le chiffre d’affaires pour chacune des composantes du flux net de trésorerie généré par l’activité et du flux de trésorerie disponible.

ENDETTEMENT FINANCIER

Endettement brut

L’endettement brut (ou dette financière brute) correspond aux emprunts et dettes auprès d’établissements de crédits auxquels s’ajoutent les concours bancaires.

Endettement net

L’endettement net (ou dette financière nette) tel que défini et utilisé par le Groupe correspond à l’endettement brut diminué de la trésorerie et équivalents de trésorerie. La trésorerie et équivalents de trésorerie est constituée des valeurs mobilières et créances assimilées ainsi que des disponibilités.

Endettement net ajusté

L’endettement net ajusté (ou dette financière nette ajustée) tel que défini et utilisé par le Groupe correspond à l’endettement net tenant compte des instruments de couverture de devises et de taux d’intérêt.

EBITDA CONSOLIDÉ

L’EBITDA consolidé correspond au résultat net avant intérêts, impôts, amortissements et provisions ajusté des 12 derniers mois de toute entité acquise. L’EBITDA consolidé est utilisé par le Groupe dans le cadre du suivi des ratios bancaires.


1 Indicateurs alternatifs de performance présentés, définis et réconciliés avec les indicateurs IFRS dans les annexes 6 et 8.

2 Signature le 4 février 2021

3  TAR : taux total d’accidents (nombre d’accidents avec et sans arrêt de travail x 200 000 / nombre d’heures travaillées).

4 Proportion de femmes du Comité exécutif à la Bande III (grade interne correspondant à une position de manager ou un poste de direction) dans le Groupe (nombre de femmes en équivalent temps plein occupant un poste de direction / nombre total d’équivalents temps plein occupant des postes de direction).

5 Émissions de gaz à effet de serre des bureaux et laboratoires, tonnes de CO2 équivalent par employé et par an pour les émissions de Scope 1, 2 et 3 (émissions relatives aux déplacements professionnels).
6 TAR : taux total d’accidents (nombre d’accidents avec et sans arrêt de travail x 200 000 / nombre d’heures travaillées).

7 Proportion de femmes du Comité exécutif à la Bande III (grade interne correspondant à une position de manager ou un poste de direction) dans le Groupe (nombre de femmes en équivalent temps plein occupant un poste de direction / nombre total d’équivalents temps plein occupant des postes de direction).

8 Indicateur calculé sur une période de 6 mois par rapport à une période de 12 mois pour les valeurs de l’exercice 2020 et l’ambition 2025.

9 Émissions de gaz à effet de serre des bureaux et laboratoires, tonnes de CO2 équivalent par employé et par an pour les émissions de Scope 1, 2 et 3 (émissions relatives aux déplacements professionnels).

 

Pièce jointe

  • Communiqué de presse Résultats S1 2021