Les remarques préparées par M. Dodig lors de l'assemblée annuelle des actionnaires de la banque surviennent alors que l'on s'attend à ce que le gouvernement libéral de Justin Trudeau expose les détails d'un plan visant à taxer les bénéfices des banques dans son budget annuel jeudi.

M. Dodig n'a pas fait spécifiquement référence à la taxe, mais lorsqu'elle a été proposée pour la première fois en août, il a souligné la nécessité de faire croître l'économie et d'obtenir des investissements directs étrangers.

Avec des taux d'intérêt en hausse et des dettes nationales qui doivent être servies, les gouvernements devront générer des revenus, a-t-il déclaré dans les remarques préparées lors de l'assemblée des actionnaires.

"Vous pouvez taxer pour obtenir ces revenus, ou les faire croître en créant une économie plus productive qui génère plus de richesses pour tous", a-t-il déclaré. "Notre point de vue est que l'investissement dans la croissance économique est la meilleure voie à suivre pour tous. Nous devons choisir notre voie, et rapidement."

Mardi, le PDG de la Banque de Nouvelle-Écosse, Brian Porter, a dénoncé la taxe bancaire comme une "réaction instinctive".

M. Dodig a demandé au Canada d'être un chef de file non seulement dans les domaines technologiques en pleine croissance, notamment l'intelligence artificielle et la cybersécurité, mais aussi d'être un "leader mondial dans le secteur énergétique de demain."