Les prix mondiaux du brut ont augmenté jusqu'à 79 % cette année, car les sanctions imposées au principal exportateur de pétrole, la Russie, en raison de son invasion de l'Ukraine, ont comprimé les approvisionnements déjà serrés.

L'Union européenne interdira également les importations de brut russe à partir du 5 décembre et de produits pétroliers russes à partir du 5 février, alimentant ainsi de nouvelles inquiétudes en matière d'approvisionnement.

Le producteur d'énergie s'attend à ce que la production en amont de 2023 passe de 800 000 barils équivalent pétrole par jour (bépj) à 840 000 bépj, soit une augmentation de plus de 3 % d'une année sur l'autre.

Le débit de pétrole brut de Cenovus en 2023 devrait se situer entre 610 000 barils par jour (bpj) et 660 000 bpj, soit une augmentation de 28 % par rapport à 2022, avec le redémarrage de la raffinerie Superior dans le Wisconsin et la participation supplémentaire attendue de 50 % dans la raffinerie Toledo dans l'Ohio.

La semaine dernière, les rivaux canadiens de Cenovus, Suncor Energy et Canadian Natural Resources, ont également déclaré qu'ils prévoyaient des dépenses d'investissement plus élevées en 2023 par rapport à l'année en cours.

La hausse des coûts et les pénuries de main-d'œuvre et de matériaux ont également plombé l'industrie pétrolière et gazière cette année et les entreprises s'attendent à ce que la situation s'aggrave encore en 2023.

La société Cenovus, basée à Calgary, en Alberta, a déclaré qu'elle prévoyait que les dépenses d'investissement en 2023 se situeraient entre 4 milliards de dollars canadiens (2,94 milliards de dollars) et 4,5 milliards de dollars canadiens, ce qui est supérieur aux prévisions de l'année en cours, qui étaient de 3,3 milliards de dollars canadiens à 3,7 milliards de dollars canadiens.

(1 $ = 1,3627 dollars canadiens)