Carillion, qui a perdu 70% de sa valeur en Bourse cette semaine, a lancé un réexamen de toutes ses activités et de sa structure capitalistique sans exclure aucune option après avoir inscrit une provision de 845 millions de livres (955 millions d'euros) dans ses comptes du premier semestre en lien principalement avec des contrats au Proche-Orient et au Canada.

Les analystes estiment que Carillion devra lever au moins 500 millions de livres via un placement de titres ou la conversion de créances en action pour consolider son bilan.

Son endettement net moyen au premier semestre s'est élevé à 695 millions de livres, contre 586,5 millions en 2016.

L'action Carillion, très volatile, progressait de 9,5% à 60,60 pence vers 10h00 GMT à la Bourse de Londres, faisant ressortir une capitalisation boursière d'environ 250 millions de livres sterling.

Le titre du groupe a été fortement chahuté au début de la semaine à la suite d'un avertissement sur résultat et l'annonce du départ de son directeur général.

Selon une source, HSBC, qui a une relation de longue date avec Carillion, a rejoint Morgan Stanley et Stifel en tant que cabinet-conseil du groupe de BTP et Lazard comme conseiller financier.

HSBC, qui était le conseiller de Carillion lors de la tentative ratée de reprise de son compatriote Balfour Beatty, a relancé son activité d'intermédiaire en janvier 2013.

(Esha Vaish à Bangalore,; Claude Chendjou pour le service français, édité par Patrick Vignal)

Valeurs citées dans l'article : Carillion, HSBC Holdings