- Klépierre prévoit un cash-flow annuel net courant par action compris entre 2,03 euros et 2,05 euros pour 2014

- La foncière tablait auparavant sur un cash-flow annuel net courant par action d'au moins 2 euros

- Le cash-flow net courant est ressorti à 1,05 euro par action au premier semestre, en hausse de 2,8% sur un an

- Les revenus locatifs nets des centres commerciaux ont augmenté de 3% à périmètre constant

Résultats de Klépierre - Premier semestre:

L'ESSENTIEL:

La foncière Klépierre (>> KLEPIERRE) a relevé lundi ses objectifs financiers pour 2014, grâce à une bonne génération de cash-flow au premier semestre, au plein effet attendu dans les prochains mois des récentes cessions d'actifs et à des taux d'intérêt plus faibles que prévu.

L'exploitant de centres commerciaux, qui exploite encore un petit portefeuille de bureaux, vise désormais un cash-flow annuel net courant par action compris entre 2,03 euros et 2,05 euros, contre une prévision d'au moins 2 euros auparavant. Au premier semestre, le cash flow net courant par action est ressorti à 1,05 euro, en progression de 2,8% sur un an.

"Dans les différents pays européens, la consommation est dorénavant en train de se stabiliser ou en amélioration", relève Klépierre dans un communiqué, qui se dit "bien positionné pour tirer parti de cette dynamique et générer une croissance de ses loyers nets". Le groupe mise notamment sur des programmes d'extension des centres commerciaux pour attirer de nouvelles enseignes. "Ces investissements n'empêchent pas le groupe d'étudier des opportunités d'acquisitions attractives", indique-t-il.

Lors du premier semestre, la foncière a réalisé pour 2,4 milliards d'euros de cessions, dont la vente à Carrefour (>> CARREFOUR) de 126 galeries marchandes pour 2 milliards d'euros. Dans le même temps, la foncière a investi 119 millions d'euros, dont 31,2 millions consacrés à l'acquisition d'une nouvelle participation de 12% dans le groupe italien IGC.

Sous l'effet des cessions d'actifs, les loyers nets des centres commerciaux ont reculé à 378,5 millions d'euros au premier semestre, contre 418,7 millions d'euros un an plus tôt. A périmètre constant, ces revenus locatifs nets ont néanmoins augmenté de 3% grâce aux efforts sur les coûts et à la reprise des dépenses de consommation en Europe du Sud et centrale.

Au 30 juin, l'actif net de liquidation (>> Alpha Natural Resources, Inc.) triple net (EPRA NNNAV) du groupe s'inscrivait à 28,7 euros par action, contre 29,9 euros fin 2013. La valorisation du portefeuille de Klépierre atteignait 14 milliards d'euros en part totale.

A la fin juin également, la dette nette de la foncière s'établissait à 5,7 milliards d'euros, en baisse de 1,4 milliard par rapport à la fin 2013.

LE COMMENTAIRE DE L'ENTREPRISE:

"Klépierre a enregistré des résultats semestriels solides. Grâce à une activité commerciale soutenue et au renforcement de l'efficacité opérationnelle dans toutes les régions, nous avons généré une croissance robuste des loyers nets, nettement supérieure à l'indexation. Le relèvement récent de notre notation de crédit nous donne accès à des financements à un coût moindre et nous permet de continuer à améliorer la génération de cash-flow", a commenté le président du directoire, Laurent Morel, cité dans le communiqué.

"Klépierre ressort nettement plus fort de la récente restructuration majeure de son portefeuille. Pour l'avenir, nous allons continuer à optimiser notre portefeuille de centres commerciaux leaders. Nos projets d'extension de grande qualité nous permettent également de développer les concepts de shopping et de commerce les plus avancés, tout en continuant à renforcer le mix enseignes", a-t-il ajouté.

LE CONTEXTE:

Klépierre a finalisé en avril la cession de 126 galeries marchandes à Carrefour (>> CARREFOUR) pour 2 milliards d'euros. Début juillet, la foncière a également annoncé la cession par Steen & Strom, sa filiale scandinave à 56,1%, d'un ensemble de cinq centres en Suède pour 354 millions d'euros.

Ces opérations participent de la nouvelle stratégie de recentrage du groupe sur les grands centres commerciaux de prestige, une activité qui résiste mieux à la morosité de la consommation en Europe.

Ce recentrage constitue l'initiative la plus radicale prise par Klépierre depuis l'entrée à son capital de son actuel actionnaire de référence, l'américain Simon Property Group (>> Simon Property Group Inc). Le premier propriétaire de centres commerciaux aux Etats-Unis avait racheté 29% de Klépierre en mars 2012 à BNP Paribas (>> BNP PARIBAS). La banque française conserve environ 22% de son ancienne filiale.

-Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 53; blandine.henault@wsj.com

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