La société canadienne Alimentation Couche-Tard Inc. a dépassé mardi les estimations de son bénéfice et de son chiffre d'affaires trimestriels, aidée par les fortes ventes des points de vente de carburant de la chaîne de magasins de proximité, suite à l'accélération des campagnes de vaccination et à l'assouplissement des mesures de contrôle du coronavirus.

Le chiffre d'affaires de son activité carburant, qui comprend environ 10 800 points de vente aux États-Unis, en Europe et dans d'autres pays, a bondi de 32 % pour atteindre 8,35 milliards de dollars au quatrième trimestre, après avoir chuté de plus d'un tiers au cours des trois premiers trimestres.

"Nous avons eu une amélioration constante dans certaines parties du réseau, en particulier aux États-Unis, où nous commençons à voir un retour à un comportement de conduite plus normal", a déclaré le directeur général Brian Hannasch dans un communiqué.

Les résultats de Couche-Tard reflètent ceux de son homologue américain Casey's General Stores Inc, qui a annoncé une croissance de sa division carburant au début du mois.

Cependant, les volumes de carburant sont restés inférieurs aux niveaux d'avant la pandémie en raison des politiques de travail à domicile et des nouvelles restrictions dans certaines régions, notamment en Ontario et au Québec, a déclaré Couche-Tard.

Le chiffre d'affaires de l'entreprise canadienne provenant des marchandises et des services a augmenté de 15,2 % pour atteindre 3,72 milliards de dollars, grâce à son initiative de vendre des produits de restauration rapide tels que des sandwiches, des hot-dogs et des snacks dans un plus grand nombre de magasins.

Le revenu total a augmenté de 26,3 % pour atteindre 12,24 milliards de dollars au quatrième trimestre terminé le 25 avril, dépassant l'estimation moyenne des analystes de 11,65 milliards de dollars, selon les données de Refinitiv-IBES.

Sur une base ajustée, Couche-Tard a gagné 52 cents par action, ce qui dépasse largement l'estimation de 42 cents.

Les actions de Couche-Tard sont largement stables depuis le début de l'année, après avoir été malmenées par la tentative de rachat de l'épicier français Carrefour en janvier. (Reportage de Praveen Paramasivam à Bengaluru ; édition de Ramakrishnan M.)