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— MuddyWatersResearch (@muddywatersre) 31 août 2018
Plus ou moins épargné par les attaques au début de l'année 2018, le groupe a dû faire face en août à un retour du scepticisme sur la solidité de son bilan, lorsque Bernstein avait sabré sa valorisation en la réduisant à 26 EUR par action. Le bureau d'études, après un examen en profondeur du dossier, avait estimé que la structure des accords avec les franchisés, notamment français, pouvait entraîner un impact important sur la rentabilité et la génération de liquidités, nécessitant un ajustement de la valorisation en conséquence. Bernstein s'alarmait aussi de l'impact que cela pourrait avoir sur le refinancement de la dette. Casino avait balayé les arguments en expliquant que son désendettement se poursuivra conformément aux objectifs, qui incluent les transactions avec les franchisés et que ces accords n'auraient qu'un impact de 50 millions d'euros "dans le scénario très improbable où tous les magasins transférés devraient être fermés simultanément".
Avant-hier, le Crédit Suisse avait à son tour révisé en baisse son objectif (de 42,25 à 31,65 EUR) sur Casino, inquiété par la complexité de la structure et l'impact d'une éventuelle réduction du dividende, principale source d'approvisionnement du service de la dette de la maison-mère Rallye.
Un "retard technique"
"Les comptes de Casino Finance seront déposés samedi et lisibles sur Infogreffe lundi", a indiqué un porte-parole du distributeur par la suite. Il a évoqué un "retard technique" tout en précisant que les comptes de Casino Finance étaient intégrés aux comptes consolidés. Mais le mal est fait et Muddy Waters est encore parvenu à appuyer là où ça fait mal. Malgré la mise au point, l'action a cédé 10,22% au terme de la séance, à 27,31 EUR.