Le propriétaire des enseignes Monoprix, Franprix et Naturalia, qui est sorti de l'indice français SBF120 pour la deuxième fois en deux ans en décembre, a dit avoir vendu 366 hypermarchés et supermarchés et fermé 768 points de vente l'an dernier.
A 12 h 35 GMT vendredi, son action cotée à Paris, qui a chuté de 38 % depuis le début de l'année, était tombée à 0,68 euro, son plus bas niveau enregistré dans les données du LSEG depuis 1985.
"Nous avons mis en place des actions concrètes et difficiles pour sauver le groupe, qui pénaliseront les ventes à court terme, mais qui sont nécessaires pour assurer la viabilité à long terme du groupe", a déclaré le PDG Philippe Palazzi aux journalistes lors d'une conférence téléphonique après la publication des résultats.
Les ventes annuelles comparables ont baissé de 2,6 % à 8,47 milliards d'euros, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Un consortium dirigé par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a acquis une participation majoritaire dans la société après que le tribunal de commerce de Paris a approuvé en février dernier une procédure de renflouement.
Casino, qui a présenté en novembre son plan stratégique à l'horizon 2028, prévoit désormais un retour à l'équilibre de son flux de trésorerie disponible après dépenses en 2026.
"Les résultats nets sont en forte amélioration", a déclaré M. Palazzi vendredi. "Les premiers signes de reprise sont déjà là.
(1 $ = 0,9619 euros) (Reportage de Florence Loève ; Rédaction d'Alessandro Parodi ; Edition de Jan Harvey)