Zurich (awp) - Le laboratoire dermatologique transalpin Cassiopea, coté sur SIX, a finalisé le recrutement de patientes pour son étude de phase II évaluant le clascoterone pour le traitement de l'alopécie androgénétique (AGA) chez les femmes. Près de 300 personnes de 18 à 55 ans ont été enrôlées en Allemagne et seront observées pendant une période de six mois.

Les patientes seront réparties en quatre cohortes, dont deux avec des dosages différents de clascoterone en solution, une avec un solution de minoxidil et une avec un placebo.

"En cas d'approbation, la solution de clascoterone deviendrait le premier nouveau mode d'action pour le traitement de l'alopécie depuis des décennies", indique la directrice générale Diana Harbort, citée dans le communiqué diffusé jeudi.

Présenté comme la principale cause de perte de cheveux chez l'homme comme chez la femme, l'AGA est lié à une accumulation de dihydrotestostérone (DHT) sur les récepteurs androgènes au sein des follicules capillaires crâniens et se développe chez les personnes présentant des prédispositions génétiques.

Les effets liés à la DHT sont considérés réversibles dans la majorité des cas, assure Cassiopea.

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