Zurich (awp) - Cassiopea, laboratoire dermatologique italien coté à la Bourse suisse, revendique vendredi un succès partiel pour sa molécule clascoterone contre l'alopécie féminine. Les résultats de l'étude de phase II ont démontré une amélioration significative auprès du groupe le moins concerné par la chute de cheveux, soit les femmes de moins de 30 ans.

L'efficacité constatée auprès de ce sous-groupe n'est cependant pas statistiquement significative pour l'ensemble de cette étude, menée sur six mois en Allemagne auprès de 293 femmes entre 18 et 55 ans - pour un âge moyen de 40,7 ans - atteintes d'alopécie androgénétique (AGA), selon un communiqué.

Malgré ces résultats contrastés, Cassiopea affirme vouloir poursuivre ses efforts afin de traiter "au moins" une part importantes de femmes souffrant d'AGA et va s'atteler désormais à l'analyse des données pour identifier les sous-groupes qui pourraient profiter le plus du clascoterone.

Présenté comme la principale cause de perte de cheveux chez l'homme comme chez la femme, l'AGA est lié à une accumulation de dihydrotestostérone (DHT) sur les récepteurs androgènes au sein des follicules capillaires crâniens et se développe chez les personnes présentant des prédispositions génétiques.

L'AGA concerne environ 50% des femmes au-dessus de 40 ans et 30 millions de femmes aux Etats-Unis, souligne le laboratoire de Lainate.

Le clascoterone est déjà homologué aux Etats-Unis sous forme de crème contre l'acné.

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