CGG, qui a publié mercredi ses résultats du deuxième trimestre 2020, a souffert de l'impact de la pandémie de COVID-19 et de la baisse des cours du pétrole qui ont conduit à une perte opérationnelle de 32 millions de dollars sur la période.

"Le marché des géosciences a poursuivi sa détérioration ce trimestre, les clients redéfinissant leurs portefeuilles à la suite d'une nouvelle révision en baisse de leurs dépenses E&P (exploration et production)", note Sophie Zurquiyah, directrice générale de CGG, dans un communiqué.

L'entreprise française spécialisée dans l'exploration du sous-sol et les géosciences affiche un chiffre d'affaires IFRS de 239 millions de dollars contre 335 millions au deuxième trimestre 2019.

Le résultat opérationnel ressort à -32 millions de dollars contre un bénéfice de 51 millions un an plus tôt tandis que la perte nette a été creusée à 147 millions de dollars contre -98 millions l'an dernier.

Le chiffre d'affaires des activités se monte à 202 millions de dollars, en baisse de 41% d'une année sur l'autre.

L'EBITDAs des activités est à 68 millions de dollars, en baisse de 60% sur un an, avec une marge de 34% contre 50% un an plus tôt.

"Nous mettons en place rapidement les mesures nécessaires pour adapter notre structure de coûts à cet environnement, tout en nous concentrant sur nos technologies différenciées et nos investissements multi-clients clés", poursuit Sophie Zurquiyah, qui se dit "convaincue que CGG est bien positionnée pour réussir à traverser ces crises".

Le groupe a dit disposer à fin juin de 546 millions de dollars de liquidités et de 626 millions de dollars de dette nette.

(Henri-Pierre André, édité par Blandine Hénault)