Clariant a annoncé en novembre qu'il ferait un point en début d'année 2018 sur cet examen stratégique lancé après la fin de non-recevoir opposée à White Tale, qui réclamait un audit indépendant ainsi que trois sièges au conseil d'administration.

Cet examen porte sur les activités de fusions-acquisitions, les choix de gestion de portefeuilles à court terme, la rémunération des actionnaires et les structures de coûts.

Il n'est désormais plus question pour Clariant de faire un point de la situation tant que son directeur général, Hariolf Kottmann, n'aura pas officiellement rencontré des représentants de SABIC, désormais premier actionnaire, pour connaître les intentions du groupe saoudien à l'égard du chimiste spécialisé suisse.

"Nous avons une situation complètement nouvelle", a déclaré vendredi un porte-parole de Clariant. "L'examen stratégique a débuté immédiatement mais cela n'a plus de sens désormais de continuer quelque chose qui a été lancé dans des circonstances complètement différentes."

Des dirigeants de Clariant ont déjà rencontré de manière informelle des représentants de SABIC mais aucune réunion officielle concernant la stratégie n'a encore eu lieu.

SABIC n'a pas encore dévoilé publiquement ses intentions depuis qu'il a racheté la participation de White Tale pour un montant resté confidentiel.

Clariant publiera ses résultats annuels mercredi.

(John MillerBertrand Boucey pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Saudi Basic Industries Corporation SJSC, Clariant