Vers 16h40 GMT, le titre gagnait 0,18% à 37,98 dollars, faisant un peu mieux que le Dow Jones (-0,24%), dont il fait partie.

Tom Mullarkey, analyste chez Morningstar, s'est dit agréablement surpris par la croissance mondiale des volumes livrés par Coca-Cola, ressortie à 2%, et par la popularité de la marque Coca-Cola en Amérique du Nord.

Le chiffre d'affaires a pourtant reculé de 3% sur les trois mois à fin septembre, à 12,03 milliards de dollars, alors que les analystes financiers avaient anticipé 12,05 milliards, selon le consensus établi par Thomson Reuters I/B/E/S.

Ce recul a surtout été le fait des coûts liées à la restructuration des activités d'embouteillage au Brésil et aux Philippines.

Coca-Cola réalise près de 60% de son chiffre d'affaires à l'international et les sodas - outre la boisson Coca-Cola, il y aussi les marques Sprite et Fanta - représentent près de 70% des ventes mondiales.

En Amérique du Nord, les ventes de ces sodas ont augmenté de 2% alors que les Américains ont tendance à réduire leur consommation de ce type de boissons.

En Eurasie et en Afrique, les volumes ont progressé de 4%. Dans la région Pacifique, la hausse est de 5%, avec notamment +21% au Vietnam et +9% en Chine.

Les volumes sont restés stables en Amérique latine et ont reculé de 1% en Europe.

Le bénéfice net de Coca-Cola a atteint 2,45 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros), soit 54 cents par action, contre 2,31 milliards (50 cents/action) un an plus tôt et un consensus de 53 cents.

Le groupe, qui ne fournit pas de prévisions trimestrielles, a ajouté par ailleurs viser des rachats d'actions d'un montant total compris entre 2,5 et 3,0 milliards de dollars sur l'ensemble de l'exercice.

Atossa Araxia Abrahamian, Véronique Tison et Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Marc Joanny