Colas, filiale de Bouygues, a réalisé en 2009 un résultat opérationnel de 541 millions d'euros contre 682 millions d'euros en 2008, ce qui traduit à la fois la baisse des volumes et des marges. Le résultat net part du groupe s'élève à 387 millions d'euros contre 490 millions d'euros à fin 2008. Cette baisse de résultat de 21% souffre de la base de comparaison constituée par le résultat 2008 qui avait atteint un niveau record dans des marchés au plus haut mais traduit néanmoins la forte réactivité et de bonnes capacités d'adaptation de l'entreprise dans un contexte défavorable, indique Colas.

La quasi-totalité des marchés dans lesquels Colas exerce ses activités a connu une baisse sensible du fait d'une forte réduction des investissements privés et publics. La crise économique, conséquence de la crise financière, a en effet entraîné en 2009 une réduction de la demande dans les marchés de construction et de maintenance d'infrastructures. Le chiffre d'affaires consolidé 2009 s'élève à 11,6 milliards d'euros, en retrait de 9,4% (-9,5% à périmètre et taux de change identiques).

Le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée Générale qui se tiendra le 14 avril 2010 de distribuer un dividende net par action de 6,75 euros contre 8,75 euros distribués au titre de l'exercice 2008.

Le Conseil proposera également de ratifier la nomination de quatre nouveaux Administrateurs :Louis Gabanna, Christian de Pins, Jean-Claude Tostivin, Gilles Zancanaro.

Le carnet de commandes à fin décembre 2009 s'élève à 6,3 milliards d'euros en hausse de 7,6%. Ce chiffre est encourageant même si les tendances des marchés demeurent incertaines, a commenté Colas. Le démarrage de l'exercice est perturbé comme l'an passé par des conditions climatiques hivernales rigoureuses en Europe.

Dans un contexte de faible visibilité, une première hypothèse de chiffre d'affaires pour 2010 a été arrêtée à 11,5 milliards d'euros (-1%). L'année 2010 pourrait être une année de transition dans l'attente, à partir de 2011, d'une meilleure orientation des marchés d'infrastructures de transport dont les besoins restent importants, a précisé le groupe.