Cette opération, qui fait d'UniCredit l'un des principaux actionnaires de Commerzbank, conforte une rumeur récurrente d'intérêt ces dernières années. Près de la moitié des actions ont été achetées à l'Etat allemand, qui cherche à réduire sa participation dans le groupe après l'avoir renfloué pendant la crise financière des années 2000, tandis que le reste a été acheté sur le marché, a indiqué UniCredit dans un communiqué.
Unicredit a le vent en poupe en Europe
L'agence financière du gouvernement allemand a pour sa part dit mercredi que la banque italienne avait acquis une participation de près de 4,5% dans Commerzbank pour 702 millions d'euros. Le fait que la banque italienne ait acquis des titres directement auprès de l'Allemagne tend à montrer qu'une opération entre les deux banques pourrait être adoubée à Berlin.
Les fusions transfrontalières sont compliquées en Europe
"L'opération est logique et les conditions se sont améliorées… depuis l'abandon des négociations au début de 2022, UCG ayant nettement surperformé Commerzbank et la légitimité d'Orcel s'étant accrue", note David Grinsztajn (AlphaValue). La question des fusions bancaires transfrontalières en Europe est un vieux serpent de mer.
Parmi les banques qui sont régulièrement citées comme cible, figure aussi la Société Générale, délaissée par le marché après une série de contreperformances et de promesses mal tenues.