Dernière grande banque française cotée à présenter ses comptes du deuxième trimestre, Crédit Agricole SA a dévoilé une performance meilleure que prévu à l’instar de ses concurrentes, BNP Paribas et Société Générale. Le résultat net part du groupe a augmenté de 0,4% à 1,976 milliard d’euros, dépassant nettement le consensus s’élevant à 1,18 milliard d’euros. Les revenus ont progressé de 8,8% à 6,33 milliards d'euros pour des charges d'exploitation (hors contribution au Fonds de résolution unique) en hausse de 6,1%.

Le marché anticipait seulement 5,75 milliards d'euros. En données sous-jacentes, leur progression est de respectivement 6,2% et 5,2%, ce qui représente un effet de ciseau positif de 1 point.

Outre cet effet de ciseau positif, les résultats de Crédit Agricole SA ont bénéficié de la chute de 27,5% du coût du risque à - 203 millions d'euros.

Ils ont aussi été soutenus par une activité record au niveau de la Banque de financement et d'investissement (BFI). Les revenus sous-jacents ont bondi de 22% à 1,58 milliard d'euros. La banque de marché et d'investissement s'est en particulier distinguée (+32,1% à 814 millions d'euros) dans un contexte de forte volatilité et de besoins de couverture des clients. Au sein de cette dernière, les activités FICC (Taux, crédit, changes et matières premières) ont réalisé une solide performance : +36,9%.

La filiale cotée du groupe Crédit Agricole a fini le trimestre avec un ratio de fonds propres en amélioration de 30 points de base, à 11,3%. Il est supérieur de 3,4 points de pourcentage aux exigences réglementaires.