GE a dit la semaine dernière qu'il pourrait peut-être annoncer un accord d'ici la fin du premier semestre sur ce pôle qui regroupe Jenbacher et Waukesha.

Outre Wartsila et Cummins, les fonds de capital investissement Advent, Bain, CVC, KKR et B&C Holding participent au second tour des enchères, ont ajouté les sources.

Toutes les sociétés mentionnées se sont abstenu de commenter.

GE compte encaisser jusqu'à 10 milliards de dollars en cédant des actifs industriels cette année.

Le PDG John Flannery, en poste depuis l'été dernier, a répété la semaine dernière qu'il n'écartait pas la possibilité de démanteler le conglomérat et ajouté que la scission de l'un quelconque de ses pôles - électricité, santé et aviation - était une possibilité.

Les entreprises ici concernées construisent des turbines à gaz qui produisent de l'électricité sur des sites industriels. Jenbacher et Waukesha représentent le segment des turbines de tailles petite et moyenne du pôle électricité de GE, variant de 100 kilowatts à 10 mégawatts.

Le pôle dégagerait cette année un bénéfice brut de l'ordre de 250 millions d'euros et serait valorisé 12 à 13 fois ce solde en cas d'accord, ont expliqué les sources.

Jenbacher, une société autrichienne, avait été achetée par GE en 2003 , tandis Waukesha, fondée en 1906 dans le Wisconsin et qui fabriquait à l'origine des moteurs pour les camions et les tracteurs, fait partie de la galaxie GE depuis 2010.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Joanny)

par Arno Schuetze