Dassault Aviation jaillit de 5,15 % à 950 euros l’action sur la place de Paris, alors que l’Indonésie s’intéresse de très près à son avion de combat Rafale. Florence Parly a évoqué jeudi soir sur BFM Business une négociation « très bien avancée ». « Cette commande n'est pas encore tout à fait signée, mais nous y avons beaucoup travaillé », a ajouté la ministre française des Armées. Un tel contrat représenterait une aubaine pour la filière aéronautique française frappée de plein fouet par la crise du Covid-19. Au total, 500 entreprises travaillent sur le programme Rafale.

Cette déclaration de la ministre faisait suite à une information de la Tribune, publiée jeudi en début d'après-midi, et faisant état de l'intérêt de l'Indonésie pour 48 Rafale. Pour sa part, Florence Parly a parlé de 36 Rafale.

Selon la Tribune, le gouvernement indonésien voudrait aller très vite et même obtenir un accord avant la fin de l'année, tandis que les négociateurs français se montreraient plus prudents afin de boucler de façon minutieuse un accord.

Alors que les Etats-Unis refusent de vendre leurs F-35 à l'Indonésie et font pression pour interdire la vente du russe Sukhoi-35, le Rafale apparaît comme une très bonne solution, a commenté Invest Securities, qui rappelle que l'Indonésie est sous la pression de la Chine, qui envoie des flottes de pêche sous escorte militaire près des îles indonésienne Natuna.

A titre de comparaison, le bureau d'études rappelle que le contrat d'acquisition par l'Inde de 36 Rafale était d'un montant de 7,8 milliards d'euros.

Mi-septembre, c'est la Grèce qui entrait dans le " club Rafale " en annonçant son intention d'acquérir 18 exemplaires de cet avion de combat.