Plusieurs scénarios ont illustré la concentration des particules émises par un membre du public infecté par le virus toussant avec, puis sans masque. Ces simulations ont également permis de démontrer comment les particules se propagent aux autres spectateurs, aux musiciens et au chef d'orchestre en fonction du système de ventilation intégré à chaque siège et des différentes directions dans lesquelles l'air circule dans les escaliers, entre les sièges et au niveau du sol.

Les simulations ont ainsi révélé que le risque de propagation des particules virales est moins élevé lorsque les spectateurs portent un masque et que la ventilation de chaque siège est réduite de moitié. Porté correctement, le masque joue un rôle majeur dans la baisse du volume de particules émises dans l'air, ainsi que dans la vitesse de propagation, ce qui en fait une première barrière capitale. Les expérimentations ont également montré que la salle présente un comportement similaire à celui d'un lieu de plein air, avec un risque de propagation très limité d'un côté à l'autre.
Le système de ventilation réduit naturellement les risques de contamination en limitant le mouvement latéral de l'air et en le dirigeant derrière le public et l'orchestre.

« La sécurité du public, de nos artistes et de notre personnel n'est pas négociable. C'est pourquoi nous avons décidé de nous associer à Dassault Systèmes. Grâce à leur technologie de simulation de pointe, nous sommes prêts à rouvrir notre salle de concert dans les meilleures conditions», déclare Laurent Bayle, directeur de la Philharmonie de Paris.
Parallèlement, la simulation des flux d'air à l'entrée de la salle de concert a confirmé que les mesures préventives déjà mises en œuvre, telles que le port du masque et la distanciation physique, sont adaptées à cette zone particulière de l'établissement.

« Notre collaboration avec la Philharmonie de Paris s'inscrit dans le cadre des efforts que nous entreprenons quotidiennement pour aider les entreprises à simuler, visualiser et analyser les conditions existantes, pour évaluer l'effet de scénarios hypothétiques, ainsi que pour identifier des solutions permettant de rouvrir et de fonctionner en toute sécurité », déclare Florence Verzelen, directrice générale adjointe, Dassault Systèmes. « Dans la vie, les répétitions n'existent pas. Mais à l'heure où le monde réel met tout en œuvre pour sortir du confinement, les mondes virtuels rendent possibles des expérimentations qui permettent de révéler de nombreuses inconnues. »

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Dassault Systèmes SA published this content on 16 December 2020 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 16 December 2020 15:52:08 UTC