Le groupe, qui vend des logiciels utilisés pour concevoir des voitures et des avions, a relevé son objectif de marge bénéficiaire à 33,4%-33,7% et celui de son bénéfice par action à 1,04-1,06 euros.

Les analystes interrogés par la société avaient estimé à la mi-avril que le groupe atteindrait une marge de 33% et un bénéfice par action de 1,01 euros, ce qui correspond à la fourchette haute des anciennes prévisions du groupe.

Le groupe a fait état d'une forte croissance de son unité médicale Medidata, qui a été utilisée dans des centaines d'essais cliniques liés à COVID, ainsi que de ses offres industrielles.

Bien qu'il ait maintenu ses prévisions de croissance du chiffre d'affaires de 9 % à 10 %, il a revu à la hausse le montant de son objectif pour tenir compte du taux de change.

Le directeur financier Rouven Bergmann a déclaré aux journalistes lors d'une conférence téléphonique que la hausse des revenus ferait plus que compenser les coûts de la suspension des activités en Russie, qui représentaient environ 0,5 % de ses ventes.

M. Bergmann a déclaré que la société avait cessé ses activités dans ce pays, ajoutant qu'elle n'avait pas d'employés ni d'activités de R&D en Russie ou en Ukraine, où l'activité ne comprenait que des ventes et des services.

Le groupe a déclaré avoir augmenté ses effectifs de 7 %, notamment dans ses divisions de recherche et développement.

La reprise dans les secteurs de l'automobile et de l'aérospatiale, ainsi que le passage au travail en ligne à l'échelle mondiale, ont aidé Dassault Systemes à relever ses prévisions à plusieurs reprises l'année dernière, bien qu'il ait prévenu que la pression pour des salaires plus élevés pèserait sur les bénéfices en 2022.

Le groupe a également présenté un plan de succession qui verrait le directeur général Bernard Charles prendre la présidence lorsque Charles Edelstenne, 84 ans, prendra sa retraite en janvier prochain, tandis que le directeur des opérations Pascal Deloz deviendrait directeur général adjoint.

Edelstenne, qui a cofondé le groupe dans les années 1980, a occupé un certain nombre de postes de direction dans des entreprises appartenant à la famille milliardaire Dassault, qui détient également un quart du groupe de défense Thales et du journal conservateur Le Figaro.