Au sein d’un marché parisien morose, Delfingen (-1,18% à 50,40 euros) n’échappe pas à la baisse. Pourtant, le spécialiste des solutions de protection et de cheminement des réseaux électriques et fluides embarqués est loin d’avoir démérité lors du premier trimestre 2022. Dans un contexte marqué par les tensions persistantes sur les composants électroniques, la crise russo-ukrainienne et les restrictions sanitaires en Chine, le groupe a généré un chiffre d’affaires de 102,2 millions d’euros, en progression de 1,9% à données publiées et de 0,6% en organique.

Les ventes de la division Mobilité, qui représentent environ 86% du chiffre d'affaires total, ont progressé de 3,5% à données publiées et de 0,3 % en organique à 87,7 millions d'euros. Delfingen se félicite d'avoir surperformé le marché automobile de 4,8 points.

Pour leur part, les ventes sur le marché industriel ont progressé de 2,7% en organique à 14,6 millions d'euros. A données publiées, elles ressortent en baisse de 6,6%, impactées par le changement de périmètre suite à la cession de l'activité "Sangles et ceintures techniques" en juin 2021.

Du côté des perspectives, Delfingen souligne que l'incertitude pèse sur les marchés avec de multiples facteurs tels que la situation en Ukraine ou les perturbations de chaînes logistiques.

Selon les estimations de S&P Global Mobility (ex IHS Markit) publiées le mois dernier, la production automobile mondiale devrait s'établir à 80,6 millions d'unités cette année, en progression de 4 % par rapport à 2021.
Si Delfingen dit rester très prudent sur les anticipations de marché, il vise toujours une surperformance du marché de 2 à 3 points.

In fine, le groupe entend s'adapter à ces " conditions économiques extrêmes tout en saisissant les opportunités de croissance liées à la transformation du marché vers une mobilité plus propre et responsable ".