Le titre de Deliveroo grimpe ( +3,16 % à 94,12 pence) à la bourse londonienne. Les investisseurs saluent "une solide performance dans un environnement de consommation difficile". Sur six mois, la valeur brute des transactions (GTV) a grimpé de 7% à 3,558 milliards de livres, même si cette croissance a ralenti à +2% sur le seul deuxième trimestre. Le chiffre d'affaires, sur le semestre, a progressé de 12% à 1,013 milliard de livres. La société britannique de livraisons de repas a confirmé ses prévisions révisées à la baisse le 18 juillet dernier, soit une croissance de 4% à 12% de la GVT.

De même, la marge sur Ebitda, en pourcentage de GTV, est toujours attendue entre -1,8% et -1,5%.

Sinon, le groupe, qui a ajouté McDonald's à sa plate-forme en Grande-Bretagne, son plus grand marché, a a accusé au premier semestre une perte avant impôts de 147 millions de livres (173,89 millions d'euros), contre une perte de 95 millions de livres l'année précédente, la faute à des "conditions de marché très difficiles".

"Nous restons confiants dans notre capacité à nous adapter financièrement à tout nouveau changement de l'environnement macroéconomique", a déclaré le fondateur et directeur général Will Shu. Un optimiste manifestement apprécié par les marchés.

Signe de sa détermination à gérer ses coûts, le groupe a par ailleurs annoncé son retrait des Pays-Bas d'ici à la fin novembre après avoir rencontré des difficultés à s'imposer localement. Le concurrent de Just Eat Takeaway et d'Uber Eats a fait savoir que ce pays représentait 1 % de sa GTV et qu'un montant "disproportionné" d'investissement serait nécessaire pour améliorer sa position sur le marché.