Derichebourg bondit de plus de 10% à 5,795 euros au lendemain de l’annonce de résultats annuels historiques. L’Ebitda courant de l’opérateur de services aux entreprises et à l'environnement a atteint un niveau record, à 510,1 millions d'euros, progressant de 31,4%. Il était attendu à 490 millions d'euros. L’Ebitda courant représente 9,7% du chiffre d’affaires contre 10,7% sur l'exercice précédent. La contribution estimée d'Ecore est de 115 millions d'euros depuis son acquisition.

 En considérant une consolidation d'Ecore sur 12 mois, l'Ebitda courant aurait été de 535 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires s'élève à 5,3 milliards d'euros, en progression de 45,9% par rapport à l'exercice précédent.

" Une publication solide " a commenté Midcap Partners, qui reste à l'Achat avec un objectif de cours de 10 euros.

Le conseil d'administration propose à l'assemblée générale le versement d'un dividende de 0,32 euro par action, représentant 21,5% du résultat net revenant aux actionnaires, et faisant ressortir un rendement de 6,3% par rapport au cours de clôture du 30 novembre 2022.

S'agissant de ses perspectives, Derichebourg a indiqué qu'à court terme, les premiers mois de l'exercice se déroulent dans la continuité des derniers mois de l'exercice précédent : volumes impactés par des anticipations économiques sous contrainte, qui rendent les clients prudents sur leur niveau de stocks, a fortiori dans un contexte de coûts de l'énergie trop élevés.

" La dissipation des craintes sur la disponibilité de l'électricité, entraînant une baisse des prix, et des anticipations économiques légèrement plus favorables seraient de nature à entraîner une reprise des volumes ", ajoute la société.

Dans l'activité Multiservices, le chiffre d'affaires devrait continuer à progresser, et avoisiner le milliard d'euros. La dynamique commerciale favorable dans tous les métiers y contribuera, ainsi que l'effet en année pleine des opérations de croissance externe réalisées au cours de l'exercice écoulé. L'Ebitda courant devrait progresser. Cette anticipation fait l'hypothèse que la division absorbera (par les clients, par de la productivité, en réduisant les frais généraux) l'inflation salariale dans le métier Propreté France.