Les deux parties sont en "négociations avancées" et "prêtes à conclure", a précisé le journal sans citer ses sources.

Un responsable du ministère grec des Finances s'est refusé à tout commentaire, tout comme Deutsche Telekom.

L'ex-monopole grec des télécommunications vaut actuellement 6,1 milliards d'euros en Bourse, ce qui donne une valorisation d'environ 610 millions d'euros pour une tranche de 10%.

L'Etat grec possède directement 6% de cette part, le solde de 4% étant aux mains du fonds de pension public IKA.

Lorsque Deutsche Telekom avait acquis ses 40% en 2008, il avait obtenu un droit de préemption dans l'éventualité où l'Etat vendrait d'autres actions. Les 50% restants sont détenus par des investisseurs privés.

Le désengagement de l'Etat d'OTE ne faisait pas partie jusqu'à présent du programme de privatisation de la Grèce car le gouvernement entendait rester au capital de l'ex-monopole, qui reste le premier groupe grec de télécoms.

Mais les revenus des privatisations ont été à ce jour bien inférieurs aux objectifs fixés dans le cadre du plan de sauvetage de la Grèce à la mi-2010 : depuis cette date, Athènes n'a levé que 2,6 milliards d'euros en vendant des participations d'Etat, à comparer à un objectif initial de 22 milliards.

Harry Papachristou, Véronique Tison pour le service français

Valeurs citées dans l'article : Deutsche Telekom AG, HELLENIC TELECOM. ORGANIZATION S.A.