Désormais contrôlée à 95% par Paris et Bruxelles, Dexia a précisé disposer d'un bilan s'élevant à 247 milliards d'euros au premier semestre, ce qui représente une baisse de 31%, principalement liée à la cession de sa branche française devenue la Société de Financement Local (SFIL).

L'an dernier, la banque avait publié une perte de 1,17 milliard d'euros pour les six premiers mois de son exercice.

Ancien leader mondial du financement du secteur public contraint au démantèlement à l'automne 2011, Dexia a déjà coûté quelque 6,6 milliards d'euros à la France qui, comme la Belgique et le Luxembourg, dans une moindre mesure, garantissent ses crédits à hauteur de 85 milliards d'euros.

La perte accusée au premier semestre comprend un ajustement comptable de 389 millions d'euros sur la valeur de ses dérivés et une perte de 152 millions d'euros liée à des cessions d'actifs.

En excluant ces éléments exceptionnels, la perte de Dexia serait ressortie à 364 millions d'euros.

Aucune information supplémentaire n'a été livrée sur l'échec de la cession de sa filiale de gestion d'actifs.

Robert-Jan Bartunek, Nicolas Delame pour le service français, édité par Matthieu Protard