15 décembre (Reuters) - Les autorités américaines de l'énergie nucléaire enquêtent sur les répercussions que pourraient avoir les anomalies découvertes à l'usine d'Areva du Creusot et qui ont provoqué la semaine dernière l'ouverture d'une enquête en France.

Areva a informé la semaine dernière l'autorité américaine de sûreté nucléaire (NRC) de la découverte des anomalies en question, tout en lui affirmant n'avoir décelé aucun motif d'inquiétude.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur les anomalies détectées à l'usine du Creusot (Saône-et-Loire), spécialisée dans la fabrication de pièces de réacteurs nucléaires.

"L'enquête préliminaire des inspecteurs de la NRC montre qu'Areva est parvenu à la conclusion sensée selon laquelle il n'y a pas d'inquiétude à avoir pour la sûreté nucléaire", a déclaré jeudi David McIntyre, porte-parole de la NRC.

Neuf centrales nucléaires américaines utilisent des équipements produits au Creusot.

L'enquête ouverte en France fait notamment suite à un signalement de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Après la détection fin 2014 d'une anomalie sur la cuve du réacteur EPR en construction à Flamanville (Manche), l'ASN avait demandé au groupe de procéder à un audit de son usine de Creusot Forge qui a mis en évidence des irrégularités dans le contrôle de pièces produites depuis 1965, des falsifications n'étant pas exclues. (Scott DiSavino, Nicolas Delame pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Dominion Resources, Inc., FirstEnergy Corp., Areva