Les législateurs italiens poursuivent leur projet de plafonner la commission que les émetteurs de titres-restaurant peuvent facturer aux commerçants à 5 % de leur valeur nominale, selon un document parlementaire publié jeudi, ce qui a entraîné une baisse des actions du groupe français Edenred.

Le document, daté du 23 octobre, fait suite à un autre projet de document indiquant que la proposition promue par le parti Frères d'Italie du Premier ministre Giorgia Meloni a été déclarée irrecevable par deux commissions parlementaires.

La proposition avait été présentée sous forme d'amendement à un projet de loi visant à stimuler la concurrence.

Fabio Pietrella, le législateur du parti des Frères d'Italie chargé de faire passer le projet de loi sur la concurrence au parlement, a confirmé que l'amendement était toujours en cours de discussion.

Les actions du fournisseur de chèques et de cartes de prestations Edenred ont chuté de plus de 10 % jeudi en milieu de matinée.

Edenred a déclaré dans un communiqué que le plafond proposé irait à l'encontre du principe de liberté de fixation des prix énoncé dans le droit commercial italien et européen, ajoutant qu'il était prêt à contester la mesure devant le tribunal administratif italien.

Si l'amendement était adopté en l'état, l'impact sur l'EBITDA du groupe serait d'environ 60 millions d'euros (64,8 millions de dollars) en 2025 et de 120 millions d'euros sur une base annuelle.

Les chèques-repas sont couramment fournis par les employeurs dans le cadre de la rémunération du personnel.

(1 $ = 0,9260 euros)