A près de 57%, les actionnaires réunis en assemblée générale ont rejeté une proposition visant à supprimer la limitation des droits de vote à 25%, ce qui était une condition posée par CTG pour mener à bien son offre d'achat annoncée en mai 2018 au prix de 3,26 euros par action. Celle-ci est désormais caduque, a fait savoir le régulateur boursier.

CTG est le premier actionnaire d'EDP avec 23% du capital.

Ce vote pourrait ouvrir la voie à un scénario alternatif proposé par Elliott, dont la participation s'élève à 2,9%. Le fonds américain propose de lever 7,6 milliards d'euros via des cessions d'actifs pour recentrer le groupe sur les énergies renouvelables.

"Ce qui s'est passé aujourd'hui concernait cette offre en particulier (de CTG) et non l'avenir du groupe. Le partenariat avec CTG sera maintenu", a déclaré António Mexia, le directeur général d'EDP, à la presse. "Pour le reste, nous verrons - toutes les options sont sur la table."

(Sergio Gonçalves, Véronique Tison pour le service français)