Eiffage a publié hier soir un chiffre d'affaires 2020 de 16,3 milliards d'euros, en baisse de 10% à structure réelle et de 10,6 % à périmètre et change constants (pcc). Le groupe de BTP estime que la crise sanitaire a eu un impact de 2,02 milliards d'euros sur son activité, même si une nette amélioration a été constatée au second semestre, notamment dans la branche Travaux. Le groupe ajoute même que sur cette période, la crise "n’a plus eu d’impact significatif" sur cette dernière, qui représente 84% du chiffre d'affaires.

Les Travaux ont donc retrouvé un niveau d'activité pré-pandémie au cours du second semestre, bien qu'elle ait reculé de 9,5% à 13,7 milliards d'euros sur l'exercice. Eiffage ajoute que le carnet de commandes des Travaux atteint 16 milliards d'euros, en augmentation de 2 milliards d'euros sur un an (+14%) et représente plus de quatorze mois d'activité.

Au final, le résultat opérationnel courant du groupe s'établit à 1 263 millions d'euros, en baisse de 37%, et son résultat net consolidé atteint 375 millions d'euros, après 725 millions d'euros en 2019, dont 383 millions d'euros générés sur le second semestre.

Côté finances, le cash-flow libre s'établit à 1,1 milliards d'euros (-167 millions d'euros) et la dette financière nette hors dette IFRS 16 s'élève à 9,9 milliards d'euros au 31 décembre 2020, en diminution de 330 millions d'euros sur douze mois.

Eiffage versera un dividende de 3 euros par action, et espère que l'année 2021 sera synonyme de retour à la croissance, même si le niveau d'activité de 2019 ne devrait pas être retrouvé.