La sectorisation consiste à diviser un réseau d'eau potable en tronçons homogènes pour l'équiper de compteurs et/ou de débitmètres. L'étude de ces différents secteurs permet alors d'établir un diagnostic de l'état du réseau.

« Grâce à la sectorisation, les volumes d'eau journaliers et les débits horodatés, relatifs aux différents secteurs, peuvent être mesurés, enregistrés, puis transmis à un poste central de supervision. Cette opération permet aussi de détecter les zones présentant des fuites et participe ainsi efficacement à l'amélioration du rendement des réseaux. Par ailleurs, des compteurs dédiés aux gros consommateurs (industrie et agriculture) ont été installés pour permettre de suivre leurs consommations, surtout en période d'étiage, et de mettre en place des feuilles de route commune de gestion des consommations en eau dans les années à venir », explique Julien Delorme, chargé de développement commercial de l'axe Environnement, en région Centre-Est.

Le comptage des volumes d'eau transitant dans des secteurs bien identifiés sera réalisé par des postes locaux de sectorisation (équipés de 13 télé-transmetteurs et de 62 data loggersSOFREL). Ceux-ci communiqueront régulièrement avec leposte central de supervision, afin que les opérateurs du SIVOM puissent suivre les différentes évolutions des volumes mis en distribution, et notamment les débits nocturnes.

En rendant possible la télégestion et la supervision du site, ce chantier de sectorisation du réseau d'adduction d'eau potable permettra au SIVOM de lutter contre les pertes et un gaspillage éventuel de la ressource, grâce à l'analyse fine de ses données hydrauliques.

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