Paris (awp/afp) - Le groupe nucléaire français Areva SA va payer 563 millions d'euros d'ici fin 2021 à EDF pour clore "l'ensemble des différends" entre eux, liés notamment à des malfaçons, ont annoncé les deux groupes mercredi dans un communiqué commun.

"Cette transaction et l'exécution de deux sentences arbitrales intervenues le 29 juin 2021 et ce jour permettent de clore l'ensemble des différends entre EDF et Areva relatifs au contrat d'acquisition de Framatome conclu en 2017 ainsi qu'à leurs relations commerciales antérieures à l'acquisition", indiquent EDF et Areva SA, l'entreprise issue de la restructuration de l'ancien Areva.

EDF avait annoncé en septembre 2019 enquêter sur de possibles défauts de composants de réacteurs nucléaires fournis par Framatome, l'ancienne branche réacteurs du groupe Areva.

L'électricien avait expliqué à l'époque que les procédures prévues n'avaient pas été respectées lors d'opérations réalisées "sur certaines soudures de générateurs de vapeur".

Les générateurs de vapeur sont d'énormes pièces qui servent d'échangeur thermique entre l'eau du circuit primaire et l'eau du circuit secondaire qui se transforme en vapeur et alimente la turbine produisant l'électricité dans une centrale nucléaire.

A la suite de la réorganisation de la filière sous l'égide de l'Etat, Framatome est passée sous le contrôle d'EDF (75,5%), aux côtés de Mitsubishi Heavy Industries (19,5%) et Assystem (5%).

afp/rp