PARIS (Reuters) - Le projet de l'EPR de Flamanville n'a plus aucune marge ni en termes de calendrier ni en termes de coût, montre une étude à fin 2020 de l'impact du premier confinement sur le chantier, a indiqué jeudi EDF dans des documents de présentation de ses résultats 2020.

Le risque relatif au calendrier et au coût à terminaison de l'EPR est "très élevé", constate le groupe dans ces documents.

Le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, a déclaré mercredi dernier lors d'une audition au Sénat que le calendrier de l'EPR de Flamanville était très tendu mais que le chargement du combustible restait prévu pour la fin 2022.

Estimé à trois milliards d'euros lors de l'annonce du projet en 2004, le réacteur devait initialement entrer en service en 2012. Selon des estimations en date d'octobre dernier, le coût de construction de cette "tête de série" est aujourd'hui prévu à 12,4 milliards d'euros.

(Benjamin Mallet, Jean-Stéphane Brosse)