EDF cède 0,72% à 8,3 euros, surperformant le marché. Jeudi soir, EDF a ajusté à la baisse son estimation de production nucléaire en France pour 2022 en raison de la fermeture de 12 réacteurs pour cause de corrosion sous contrainte et des contrôles effectuées sur le reste de son parc. Pour l'année en cours, le groupe table désormais sur une production comprise entre 280-300 TWh contre 295-315 TWh précédemment.

L'estimation de l'impact de la baisse de la production nucléaire en France sur l'Ebitda du groupe pour 2022 est réévaluée à environ -18,5 milliards d'euros, contre 14 milliards d‘euros jusque là.

Dans ce cadre, la perspective financière pour le groupe EDF à fin 2023 est ajustée comme suit : Endettement financier net/EBITDA environ 3 fois ou légèrement supérieur à 3 fois (contre environ 3 fois) et DEA/EBITDA ajusté environ 5 fois (contre 4,5 fois à 5 fois).

A ce stade, et dans l'attente de la réalisation des contrôles et des réparations, l'estimation de la production nucléaire pour 2023, soit 300-330 TWh, n'est pas modifiée.

EDF poursuit son programme de contrôles et prépare avec la filière nucléaire la réparation des portions de tuyauteries concernées par la corrosion sous contrainte. A ce stade pour 2022, EDF considère qu'il n'est pas nécessaire d'anticiper de nouveaux arrêts de réacteurs.

Jefferies a confirmé sa recommandation d'Achat et son objectif de cours de 16 euros sur EDF malgré la nouvelle réduction de l'estimation de production nucléaire cette année. L'estimation de l'impact de la baisse de production nucléaire en France sur l'Ebitda du groupe pour 2022 est réévaluée à environ -18,5 milliards d'euros, contre 14 milliards d‘euros jusque là. Le courtier estime que cette perte de 4,5 milliards d'euros équivaut à 1,2 euro par action.