EDF (- 2,38% à 11,465 euros)
L'action de l'électricien perd du terrain, la publication d'une interview à Ouest France du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, ayant provoqué une certaine confusion. Le quotidien a laissé entendre que le projet de réorganisation " Hercule " était abandonné, or il n'en n'est rien, s'est vu confirmer Reuters par Bercy. Seul le nom est abandonné !

" Oublions Hercule et construisons ensemble le grand EDF. Voilà le message que je porte aux organisations syndicales que je reçois depuis le début de la semaine " a-t-il déclaré Bruno Le Maire. 

Pour mémoire, le projet consistait en la scission d'EDF en plusieurs blocs : " EDF Bleu ", une entité 100 % publique et consacrée essentiellement aux activités nucléaires ; " EDF Vert ", qui regrouperait la vente d'électricité, les énergies renouvelables et le réseau de distribution Enedis – cette deuxième entité serait ouverte au privé, pour environ 30 % de son capital – ; enfin, le projet prévoit la création d'une entité publique séparée, " EDF Azur ", qui regrouperait les barrages hydroélectriques – une manière de mettre fin à un contentieux de longue date avec Bruxelles.

En contrepartie, EDF obtiendrait de Bruxelles une refonte à son avantage de la fixation des prix de électricité nucléaire (Loi de l'Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique (l'Arenh)) qu'il doit vendre à ses concurrents.