Une année record ! En 2020, plus de 500 000 contrats d'apprentissage ont été signés*, dont 495 000 dans le secteur privé. Ce chiffre historique illustre mieux qu'un long discours à quel point cette approche pédagogique mixant enseignement théorique et apprentissage de terrain en entreprise a le vent en poupe. Et, contrairement à une idée reçue, l'apprentissage concerne également l'enseignement supérieur : les qualifications de niveau Bac + 2 représentent en effet quelque 22 % des 500 000 contrats signés. Techniciens, ingénieurs, fonctions support... les entreprises jouent le jeu et ouvrent leurs portes aux jeunes alternants de tous niveaux.

L'alternance, une solution aux multiples atouts

Il faut dire que choisir d'apprendre tout en intégrant une entreprise représente un choix particulièrement pertinent pour les jeunes. Comme l'explique Daniel Garault, Directeur des formations professionnelles et technologiques au lycée Raspail (75) spécialisé dans les métiers de l'énergie et de l'environnement, dont le CFA d'ENGIE est partenaire, « ce type d'approche est très bénéfique pour les jeunes qui la choisissent. En travaillant en 'one to one' avec leur tuteur, ils se sentent valorisés de se voir confier des tâches concrètes à accomplir. Ils appliquent sur le terrain les éléments théoriques qu'ils ont acquis et multiplient les expériences, qui valorisent leur CV, avec une personne en qui ils ont confiance. Cela les aide à grandir. » Et, bien sûr, les formations dispensées sont très ciblées. Si les entreprises décident d'investir pendant plusieurs années sur ces jeunes, c'est bien pour qu'ils apprennent un métier et acquièrent des compétences dont elles ont besoin. « Cela favorise indubitablement l'employabilité de ces jeunes » résume Daniel Garault. « Sur une promotion de 300 élèves, quasiment la totalité a une porte de sortie : embauche dans la société où ils ont suivi leur formation ou une autre entreprise, poursuite d'étude... avec l'alternance, personne n'est abandonné en chemin ! Ce secteur d'activité leur assure en prime de multiples perspectives d'évolution : tout au long de leur carrière, ils auront la possibilité d'apprendre, d'étoffer leurs compétences, de faire avancer leur carrière vers d'autres métiers, des fonctions de management...» Partout en France, le secteur industriel est touché par des difficultés de recrutement certaines : à l'heure où de nombreux techniciens sont en passe de prendre une retraite bien méritée, les enjeux de formation sont plus que jamais vitaux.

Ouvrir son propre CFA pour aller plus loin que la 'simple' alternance

C'est d'ailleurs l'une des raisons qui a conduit le Groupe, déjà très engagé dans cette modalité d'apprentissage depuis des années avec l'ambition d'avoir 10 % d'alternants dans ses effectifs, à lancer son Académie des métiers de la transition énergétique et climatique. « Nous y réfléchissions depuis 2019 car nous souhaitions aller encore plus vers l'alternance, détaille Séverine Le Mière, directrice du CFA d'ENGIE. Si elle a été retardée par la pandémie, l'ouverture l'année dernière a été une grande satisfaction. Elle répond aux besoins du Groupe, en recherche de jeunes techniciens bien formés à nos métiers très spécifiques, et à des enjeux sociétaux, liés à l'emploi des jeunes générations, à l'inclusion ou à la féminisation de nos métiers. » À l'automne dernier, le CFA comptait vingt-cinq alternants, inscrits en Bac Pro Maintenance des équipements industriels ou technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques ou en BTS Fluides énergies domotique. En un an, ce chiffre a été multiplié par quatre tandis que le nombre de partenariats avec les instituts de formation connaissait également un développement exponentiel. « Et ce n'est pas fini ! sourit Séverine le Mière. Nous continuons à chercher de nouveaux partenaires, portés par ce vrai succès qui montre que nous répondons à une vraie attente. »

Chez ENGIE, l'engagement envers la jeunesse ne se limite pas à les accueillir en alternance. Le Groupe a ainsi la volonté de tout faire pour leur permettre de s'épanouir, de se développer et d'entrer dans la vie active de la meilleure manière. Pour faciliter l'intégration des alternants, une nouvelle Communauté a par exemple vu le jour, en parallèle à la création du CFA. Baptisée Young Talent Community et animée par des alternants, elle permet aux jeunes d'échanger de manière conviviale, de bénéficier de divers ateliers liés à l'emploi notamment et, globalement à développer leur culture du Groupe. Et, bien sûr, après leurs études et une fois recrutés par ENGIE, ils auront la possibilité de continuer, comme c'est le cas pour tous les collaborateurs, à se former tout au long de leur carrière, ce qui est indispensable quand on évolue dans un secteur où technologies et métiers évoluent sans cesse. Des structures 'maison' comme ENGIE University ou les écoles métiers d'ENGIE Schools, l'Université ou l Groupe leur permet d'étoffer leurs compétences et de développer leur carrière.

Des jeunes et des tuteurs conquis

Et les premiers concernés, à savoir les jeunes alternants et leurs tuteurs, que pensent-ils de la mise en place du CFA ENGIE ? Pour Étienne Ducorps, directeur des activités opérationnelles à l'agence ENGIE Centre qui a recruté une douzaine d'alternants, le bilan est très positif. « Nous avons intégré des jeunes aux profils très variés, ce qui est très enrichissant en termes de ressources humaines, qui se montrent particulièrement motivés. C'est un double succès : du côté des jeunes d'abord, qui apprécient d'avoir un rôle concret à jouer dans le contexte de transition climatique, se sentent utiles et ont conscience que leur formation leur permettra d'être bien armés pour mener à bien une carrière épanouissante. Mais aussi du côté des tuteurs : nos 'anciens' apprécient d'avoir l'opportunité de transmettre leur savoir et leurs compétences, cette notion de transmission est essentielle pour eux ; ils ont le sentiment d'agir pour construire l'avenir du Groupe. » Mêmes échos positifs du côté de Adrien Correia, en première année de BTS Maintenance des systèmes énergétiques et fluidiques qui se sent « hyper motivé parce que je fais quelque chose d'utile et que l'alternance, c'est une formation assurée et un job à la clé. » Pour Ireland Bibouti, en deuxième année de BTS Fluides énergies domotique, « l'alternance, c'est exigeant mais on n'a rien sans rien ! J'apprends à être un vrai professionnel et, en un an, j'ai le sentiment d'avoir beaucoup grandi. Cela me pousse à me surpasser ! »

En se donnant les moyens de ses objectifs - mettre en place une école de formation répondant à ses besoins de recrutement - ENGIE a réussi son pari : proposer aux jeunes des formations concrètes, terrain, qui leur permettront à coup sûr de construire une carrière épanouissante dans des métiers d'avenir qui ont du sens. Cette première bougie soufflée à l'Académie des métiers de la transition énergétique et climatique en appelle beaucoup d'autres !

*Source : Ministère du travail, de l'emploi et de l'insertion

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Engie SA published this content on 18 October 2021 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 18 October 2021 12:51:05 UTC.