Le gouvernement ne cédera à aucune pression et ne se fera pas dicter son calendrier au sujet de l'offre lancée par Veolia, qui a donné jusqu'à mercredi à Engie - dont l'Etat est actionnaire - pour répondre à sa proposition de lui racheter l'essentiel de sa participation dans Suez, a déclaré lundi Bruno Le Maire.

"L'Etat ne cédera à aucune pression. Et l'Etat ne se fera pas dicter son calendrier", a dit le ministre de l'Economie à des journalistes, en rappelant que le gouvernement avait des conditions en termes d'emplois, d'empreinte industrielle et de capital majoritairement français avant d'accepter tout rapprochement entre Veolia et Suez.

"Nous prendrons tout le temps nécessaire pour que cette opération se déroule dans les meilleures conditions, se fasse sans brutalité et dans l'intérêt des deux parties prenantes", a-t-il ajouté.

(Leigh Thomas, édité par Henri-Pierre André et Bertrand Boucey)