Le titre de l'énergéticien italien Eni progresse de 6,04% à 11,76 euros après la publication de ses résultats financiers pour le deuxième trimestre 2022. Son résultat net ajusté s'établit à 3,80 milliards d'euros contre 929 millions d'euros au deuxième trimestre 2021, battant de 16% le consensus des analystes de 3,27 milliards d'euros et la prévision d'UBS de 3,56 milliards d'euros. Le bénéfice par action dilué s'établit à 1,07 euro contre 0,6 euro il y a un an. L'Ebit ajusté du groupe s'est établi à 5,84 milliards d'euros, en hausse de 13% par rapport au trimestre précédent.

Il a plus que doublé par rapport à l'année précédente, grâce à l'environnement favorable des prix des matières premières, aux fortes marges de raffinage et à l'accent mis sur la gestion des coûts et la performance opérationnelle en interne.

Là aussi, le groupe italien a dépassé de 11% les attentes des brokers dont le consensus s'était établi autour d'un Ebit ajusté de 5,24 milliards. UBS tablait lui sur 5,38 milliards d'euros.

Au deuxième trimestre 2022, la production d'hydrocarbures de l'énergéticien s'est inscrite en léger repli à 1,57 million de barils d'équivalent pétrole (bep) contre 1,59 bep.

Décrivant les perspectives de l'entreprise pour 2022, Claudio Descalzi, directeur général du groupe Eni, a déclaré que pour son activité GGP (Global Gas & LNG porfolio), le groupe réitérait ses prévisions d'un Ebit ajusté d'au moins 1,2 milliard d'euros. L'Ebit du second semestre devrait être concentré au quatrième trimestre.

Sur l'exercice financier annuel global, environ 700 millions de bep de nouvelles ressources, côté exploration, devraient être découvertes en 2022, contre 600 millions de bep prévus précédemment. Côté production, le groupe table sur 1,67 million de bep/j, conformément aux prévisions précédentes de 1,7 million de bep/j ajustées pour tenir compte des effets de force majeure et au prix actualisé de 105 dollars/baril.