Le bénéfice d'exploitation pour la période octobre-décembre a atteint 3,24 milliards de couronnes suédoises (309,63 millions de dollars), contre 2,59 milliards de couronnes un an plus tôt, ce qui correspond aux 3,25 milliards de couronnes attendues par les analystes interrogés par Refinitiv.

Les prises de commandes ont augmenté de 18 % pour atteindre 13,71 milliards de couronnes, mais ont diminué de 4 % si l'on exclut les acquisitions, que JP Morgan a qualifiées de "décevantes".

"La demande est restée élevée au quatrième trimestre. Cela dit, les commandes de gros équipements sont souvent irrégulières et nous n'avons pas reçu autant de grosses commandes que lors des trimestres précédents", a déclaré Helena Hedblom, directrice générale d'Epiroc, dans un communiqué.

Anders Roslund, analyste de Pareto Securities, a déclaré que l'augmentation des commandes n'était pas aussi bonne qu'il n'y paraît.

"Epiroc a acquis davantage d'entreprises, ce qui a augmenté les prises de commandes, mais pour son unité d'équipement, les prises de commandes ont en fait diminué de 10 % sur le plan organique, a-t-il dit, qualifiant de "haussières" les perspectives d'Eprioc concernant la persistance d'une forte demande.

L'industrie minière, tout en faisant face à la poussée de l'inflation, a également bénéficié de la hausse des prix des matières premières, bien que ceux-ci se stabilisent désormais.

Les analystes ont suggéré qu'un fléchissement des prix des métaux pourrait inciter les mineurs à réduire leurs investissements, ce qui aurait pour effet de comprimer les commandes chez les fabricants tels qu'Epiroc au cours des prochains trimestres.

Epiroc a proposé un dividende pour 2022 de 3,40 couronnes par action, en hausse par rapport aux 3,00 couronnes de l'année précédente et à nouveau en ligne avec les 3,40 couronnes vues par les analystes.

(Cette histoire a été corrigée pour corriger l'orthographe d'Anders Roslund dans le cinquième paragraphe)