Dans le cadre de sa feuille de route stratégique, le groupe Eramet (+2,9% à 92,35 euros à Paris) vise notamment à développer la production de métaux critiques pour la transition énergétique et à se positionner comme un acteur européen clé de la chaîne de valeur des batteries pour les véhicules électriques. Ainsi, l'entreprise minière et métallurgique française poursuit, en partenariat avec BASF, les études relatives au projet hydro métallurgique de production de nickel/cobalt de qualité batterie à partir de minerai latéritique extrait de la mine de Weda Bay en Indonésie.

Le complexe hydro métallurgique, situé à proximité de la mine, comprendrait une unité de lixiviation par acide à haute pression (" HPAL25 "). La production envisagée serait d'environ 67 000 tonnes de nickel et de 7 000 tonnes de cobalt par an. Le projet considéré serait détenu à 51 % par Eramet et 49 % par BASF. Sous réserve de la décision finale d'investissement, le projet pourrait entrer en production début 2026.

Joint par l'Agence Option Finance, Eramet précise qu'il dévoilera le montant de l'investissement au moment où le groupe annoncera la décision finale d'investissement (FID) dans le projet. " Un point précis sur ce projet sera fait à l'occasion de la publication de nos résultats annuels 2022, le 22 février ", déclare Eramet.

Selon le ministère indonésien de l'investissement citant le président du directoire de BASF, Martin Brudermüller : " cet investissement du projet s'élève à environ 2,4 milliards d'euros ", rapporte Reuters.